La classe politique considère à l'unanimité qu'il faut désormais un front uni contre les tentatives de déstabilisation de l'Algérie. Pour faire barrage aux instigateurs de la « fitna », les partis politiques veulent serrer les rangs face aux menaces terroristes.La classe politique considère à l'unanimité qu'il faut désormais un front uni contre les tentatives de déstabilisation de l'Algérie. Pour faire barrage aux instigateurs de la « fitna », les partis politiques veulent serrer les rangs face aux menaces terroristes.Quelque soient les divergences, la classe politique accorde un intérêt particulier aux récents développements sécuritaires dans la région. Réagissant chacun de son côté, les représentants des partis estiment que l'Algérie reste visée par les tentatives d'acheminement des armes et les incursions terroristes au niveau de la frontière Est avec la Libye.Le porte-parole du RND, Seddik Chihab relève que « l'Algérie est au milieu d'un volcan, les choses se précipitent et le terrorisme se précipite aussi ». Le terrorisme dans ses retranchements tente de se repositionner dans une région qui reste minée dangereusement par la multiplication des attentats.Pour Djelloul Djoudi, du PT « la situation reste grave » et appelle de ce fait à « un renforcement des efforts dans le contexte sécuritaire actuel ». Il a tenu dans sa déclaration à soutenir « les réalisations de l'ANP qui ont récupéré dernièrement des missiles et armes lourdes ». Le représentant du PT appelle « à une organisation populaire pour faire face à cette situation ».La majorité de la classe politique ne reste pas sourde aux dernières déclarations du chef d'étatmajor de l'ANP, Gaid Salah, qui a appelé à "plus de vigilance dans une région qui vit un trouble". Le FLN qui s'appuie fortement sur ces déclarations souhaite lui aussi qu'il y ait une union autour de la protection de l'Algérie.Les partis de la mouvance islamiste rejoignent quant à eux les inquiétudes des autres formations politiques. Le FJD (Front pour la justice et le développement) souligne l'importance de la vigilance appelée par le chef d'étatmajor de l'ANP. Dans la même veine, le parti de Amara Benyounes avait indiqué il y a 3 jours que « la situation dangereuse exigeait des partis politiques, toutes tendances confondues, à réaliser un consensus national pour la préservation de la sécurité et de la stabilité nationales ».Dans son appel, le président du MPA appelle la classe politique à « prendre conscience de la gravité des dangers sécuritaires qui menacent les frontières algériennes en raison de la détérioration de la situation sécuritaire dans les pays voisins comme la Libye, la Tunisie et le Mali ». Il faut dire que les formations politiques voient toujours d'un oeil suspect certaines déclarations de responsables politiques européens pour entraîner l'Algérie dans une intervention militaire en Libye.Ils restent pour l'heure soudés autour des principes diplomatiques de l'Algérie qui érige sa doctrine sur la base d'un règlement politique dans les conflits armés. Malgré les différences d'approche entre opposants et ceux qui sont en soutien à la politique gouvernementale, la sécurité nationale reste la ligne rouge à ne pas franchir. Il y va de la stabilité globale du pays.Quelque soient les divergences, la classe politique accorde un intérêt particulier aux récents développements sécuritaires dans la région. Réagissant chacun de son côté, les représentants des partis estiment que l'Algérie reste visée par les tentatives d'acheminement des armes et les incursions terroristes au niveau de la frontière Est avec la Libye.Le porte-parole du RND, Seddik Chihab relève que « l'Algérie est au milieu d'un volcan, les choses se précipitent et le terrorisme se précipite aussi ». Le terrorisme dans ses retranchements tente de se repositionner dans une région qui reste minée dangereusement par la multiplication des attentats.Pour Djelloul Djoudi, du PT « la situation reste grave » et appelle de ce fait à « un renforcement des efforts dans le contexte sécuritaire actuel ». Il a tenu dans sa déclaration à soutenir « les réalisations de l'ANP qui ont récupéré dernièrement des missiles et armes lourdes ». Le représentant du PT appelle « à une organisation populaire pour faire face à cette situation ».La majorité de la classe politique ne reste pas sourde aux dernières déclarations du chef d'étatmajor de l'ANP, Gaid Salah, qui a appelé à "plus de vigilance dans une région qui vit un trouble". Le FLN qui s'appuie fortement sur ces déclarations souhaite lui aussi qu'il y ait une union autour de la protection de l'Algérie.Les partis de la mouvance islamiste rejoignent quant à eux les inquiétudes des autres formations politiques. Le FJD (Front pour la justice et le développement) souligne l'importance de la vigilance appelée par le chef d'étatmajor de l'ANP. Dans la même veine, le parti de Amara Benyounes avait indiqué il y a 3 jours que « la situation dangereuse exigeait des partis politiques, toutes tendances confondues, à réaliser un consensus national pour la préservation de la sécurité et de la stabilité nationales ».Dans son appel, le président du MPA appelle la classe politique à « prendre conscience de la gravité des dangers sécuritaires qui menacent les frontières algériennes en raison de la détérioration de la situation sécuritaire dans les pays voisins comme la Libye, la Tunisie et le Mali ». Il faut dire que les formations politiques voient toujours d'un oeil suspect certaines déclarations de responsables politiques européens pour entraîner l'Algérie dans une intervention militaire en Libye.Ils restent pour l'heure soudés autour des principes diplomatiques de l'Algérie qui érige sa doctrine sur la base d'un règlement politique dans les conflits armés. Malgré les différences d'approche entre opposants et ceux qui sont en soutien à la politique gouvernementale, la sécurité nationale reste la ligne rouge à ne pas franchir. Il y va de la stabilité globale du pays.
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Posté Le : 16/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com