Algérie

La classe politique appelée à s'impliquer



La classe politique appelée à s'impliquer
Né, il y a quelques jours, en réaction à l'offensive salafiste, en «croisade» contre les lieux de culture dans le chef-lieu de la wilaya de Béjaïa (annulation des galas en plein air de la maison de la culture), le Comité de vigilance et de sauvegarde des libertés (CVSL) s'est réuni, vendredi soir, et a adopté une série de mesures, dont certaines appellent à l'élargissement de sa démarche aux formations politiques et au monde associatif et syndical.Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le comité compte renforcer ses rangs pour défendre la liberté de culte et de conscience en invitant «les formations politiques présentes dans notre wilaya qui ont consacré le respect des libertés dans leur programme» et «associer les associations, syndicats et autres organisations civiles à la réflexion sur ces droits élémentaires».Par cette démarche, le comité vise à fédérer des énergies qui ont pour point commun de défendre les libertés individuelles et collectives, du culte et de conscience, et ce, indépendamment des visions et convictions politiques des uns et des autres, l'urgence étant de contrecarrer la vague d'intolérance qui gagne de plus en plus la wilaya de Béjaïa.De plus, cet appel lancé à l'adresse de la classe politique locale va peut-être amener celle-ci à réagir, elle qui est restée silencieuse malgré la multiplication des atteintes aux libertés, dont la plus récente est l'agression commise, samedi dernier à la plage Boulimat, par un agent de la Protection civile qui s'est improvisé policier des m?urs, à l'encontre d'un avocat qui s'apprêtait à boire une gorgée d'eau.Le comité qui «dénonce toute atteinte ou dépassement commis à l'encontre d'un citoyen», condamne «avec fermeté» cet incident et «l'attitude insensée» de l'agent de la Protection civile. Pour arrêter des actions de terrain, le CVSL appelle l'ensemble des acteurs de la société civile, les partis politiques, les syndicats et les journalistes à une réunion, aujourd'hui, après la rupture du jeûne au siège local du CDDH.




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