La cité Soummam à l'abandon

Au moment donc où les pouvoirs publics, le ministère de l'Habitat en tête, entament une sérieuse opération d'assainissement du secteur (voir la dernière décision prise par le ministre Abdelmadjid Tebboune de relever le 1er responsable chargé de l'entretien des cités AADL au plus fort du courroux montré par les milliers d'acquéreurs d'une formule à la popularité indéniable), du côté de l'OPGI de Dar El-Beïda on semble prendre un malin plaisir à démentir le discours officiel, et faire "équipe" à part. En appliquant sa propre philosophie en la matière, qui consiste à faire appel à la loi pour faire payer le citoyen pour des prestations de service jamais offertes. Ainsi, il en est, à titre d'exemple, de la cité Soummam de Bab Ezzouar et de ses habitants laissés à leur triste sort. Faute d'entretien par l'office en question, les cages se trouvent dans un état insalubre, des ascenseurs des tours de 14 étages sont en panne depuis au moins deux décennies. Absence d'opérations de réfection. Disparation depuis deux années des "femmes de ménage" qui survivaient grâce à la générosité des habitants. l'office, après moult avis de passage et de mises en demeure virulentes pour les "mauvais" payeurs, vient de passer à la vitesse supérieure, beaucoup ayant eu la désagréable surprise de recevoir la visite impromptue d'un huissier de justice les sommant de se mettre en règle avec une administration douillettement installée dans ses confortables bureaux, loin des préoccupations du citoyen. Dans une conjoncture marquée par la rigueur budgétaire, l'office a choisi sa "voie". Celle de se désengager de ses obligations contractuelles pour recouvrer les "impayés". En choisissant la manière "forte" ! Qu'en pense M. Tebboune 'N. A.