La cité Si Hamidou menacée par les inondations

Les habitants de la cité Si Hamidou, sise au c?ur du chef-lieu communal de Sour El-Ghozlane, 35 km au sud de Bouira, vivent sous la menace des inondations. Le quartier est cerné de trois rivières qui risquent de déborder en temps de fortes pluies.L'appel de détresse qu'ils n'ont de cesse de lancer ces dernières années aux responsables locaux ne semble pas être entendu. Pour se faire entendre, les habitants ont organisé une action de protestation, mercredi dernier, en fermant la route menant à leur cité. Outre le risque d'inondations qui taraude les familles, la cité Si Hamidou, l'une des anciennes agglomérations de Sour El-Ghozlane, est complètement délaissée. Aucun projet d'aménagement urbain n'a été inscrit au profit de cette cité.
La route qui y mène est dans un piteux état. "Les autorités locales ont été saisies à maintes reprises. Notre calvaire n'est un secret pour personne. Mais rien n'a été encore fait pour protéger les habitations d'un réel danger d'inondations. Ajoutons à cela la dégradation du cadre de vie", a déclaré un habitant de Si Hamidou. Le premier responsable de l'exécutif de wilaya a été confié par les habitants de ladite cité à effectuer une visite et voir de plus près les conditions difficiles dans lesquelles vivent des centaines de familles.
Le P/APC qui s'est rendu à Si Hamidou le jour de la protestation a déclaré que le projet de l'aménagement urbain va être proposé dans le cadre du programme communal de développement (PCD). L'étude préliminaire du projet a été estimée à près de 30 millions DA, selon l'édile de Sour El-Ghozlane.
Quant à la protection des habitations du risque d'inondations, le même responsable a fait savoir qu'un projet a déjà été inscrit, mais qui n'a connu aucune suite. Le P/APC a promis une réunion avec les services techniques du secteur de l'hydraulique pour pouvoir trouver une solution définitive pour permettre aux habitants de la cité de dormir en toute tranquillité, d'autant plus que l'on est déjà en période des orages et des inondations.

Ali Cherarak