La cité des 600 logements, un quartier livré à lui-même

Des citoyens de quartiers populaires, ceux de la nouvelle ville Adda-Benada, une nouvelle agglomération générée par l'extension anarchique de la ville et qui regroupe plus de la moitié de la population du chef-lieu de wilaya, et ceux du quartier Chémerik, situé au centre-ville, avec moins de densité, ont des doléances différentes.En effet, à Relizane, c'est la cité des 600 logements qui fait parler d'elle. Les habitants en colère ont tenu à décrier l'aspect environnemental et surtout l'absence d'hygiène générée, disent-ils, par les commerçants du marché. Ceux-ci, outre cela, sont à l'origine d'autres nuisances vu qu'ils sont riverains et cela perturbe la sérénité exigée dans un site d'habitat collectif, indiquent nos sources. Dans les faits, ce quartier, limitrophe du beau quartier de la cité des Grenadiers, n'a pas bénéficié de réhabilitation à l'instar d'autres sites, où des rénovations et autres actions ont été entamées et finalisées, soulignent-ils avec dépit en comparant, ce qui a été entrepris ici et là. Et c'est notamment le cadre de vie avec le sempiternel problème de la voirie qui constitue, a relevé hier, le comité du quartier susmentionné. Des promesses ont été faites aux habitants contestataires, notamment ceux qui sont montés au créneau, indiquent nos sources. Relizane est toujours en quête d'une sérieuse prise en charge et c'est, dit-on, légitime d'exiger une attention particulière aux attentes sociales. Ces derniers souhaitent une attention du premier responsable de la wilaya pour une prise en charge totale de leurs doléances.