Algérie

La cité AADL Ouled Fayet à l'abandon : Qui pour mettre le holà '



Ascenseurs souvent en panne, la saleté, les puanteurs, le gardiennage, les problèmes d'étanchéité et la liste est longue.En face, trop peu d'écoute et peu diligent à assumer la responsabilité qui incombe à cette administration ou qui se perd peut-être dans les dédales de la bureaucratie de sa hiérarchie. La belle cité AADL 1500 logements de Ouled Fayet est en tout cas vouée à une dégradation programmée par la faute de ceux qui sont censés la défendre en premier.
Il s'agit en l'occurrence de l'administration de l'AADL ou ce qu'il est convenu d'appeler Gest-immo qui est normalement chargée de s'occuper de ces cités, du nettoyage des immeubles, de leur entretien, de l'entretien des ascenseurs, etc. Eh bien, dans la cité de Ouled Fayet livrée en 2004, tout se passe comme si on encourageait l'anarchie et la dégradation. Là, les mauvaises habitudes ont vraiment la peau dure.
Les locataires se plaignent régulièrement de l'état de non-gestion dont fait part cette administration mais rien n'y fait. Depuis plusieurs mois, les immeubles sont dans un état lamentable de saleté alors que les ascenseurs sont pour la plupart à l'arrêt.
C'est à croire que cette administration, pourtant payée rubis sur l'ongle, fait du service public. Alors qu'il s'agit pour cette partie contractante avec les locataires d'honorer ses engagements contractuels d'assurer la contrepartie des charges que ces derniers payent mensuellement. Y a-t-il au moins un pilote dans l'avion pour mettre fin à ces pratiques contraires aux contrats signés par les deux parties. Nombre de problèmes qui sont signalés par les locataires ne sont pas pris en charge même des mois plus tard. Exemple : l'immeuble E3 a signalé la panne de l'ascenseur depuis près de deux mois, mais la question semble être un obstacle infranchissable pour cette antenne de l'AADL qui n'arrive pas à mettre un terme aux sempiternelles souffrances des locataires.
D'autant qu'une entreprise qui a obtenu le marché pour l'entretien des ascenseurs est censée être à pied d'?uvre. Que se passe-t-il ' Personne ne le sait et aucune réponse n'est pour l'instant venue pour dissiper le brouillard qui entoure cette affaire.
Les habitants sont pour l'instant comme pris en otage. Chacune des parties semble rejeter la balle à l'autre, mais au final c'est le locataire qui paye le prix de ces affaires mal menées et qui ne situent pas, bien entendu, la responsabilité de l'AADL devant les ayants- droits. Idem pour les autres problèmes d'entretien, comme ceux relatifs à l'étanchéité, qui dépassent allègrement les délais impartis pour refaire les travaux, ou ceux de la tuyauterie et des canalisations dont souffrent actuellement nombre d'immeubles comme le E1 ou le E3. Tout le monde sait pourtant que ce n'est pas faute d'argent. L'AADL ne peut valablement invoquer cet argument étant donné que les locataires s'acquittent de leurs charges régulièrement.
Et qu'assez souvent d'ailleurs, les habitants ont recours à la main d'?uvre externe pour mettre fin à ce genre de problèmes parfois très urgents. Aujourd'hui, il est question pour les responsables de prendre très au sérieux cette question qui n'a que trop fait de dégâts dans la gestion de ces cités qui se multiplient par dizaines. L'AADL ou même le ministère ne peut laisser plus longtemps les choses se gâter davantage.
Le laisser-aller, l'incurie de certains responsables, la place du privé dont on ne sait d'ailleurs quelle est sa part de responsabilité et celle de l'AADL, à force de zones d'ombre et de manquements aux engagements, la fuite en avant ne pourront s'éterniser sans que cela soulève la colère des locataires. Une solution s'impose d'urgence aussi bien pour les anciennes cités, dont la plupart ont déjà payé totalement ou presque leurs appartements pour entrer en pleine propriété de leur bien, que pour les nouvelles qui sont aussi dans un état d'abandon affligeant. Nombre de locataires payent des charges qui ne sont pas assurées, comme le nettoyage ou l'entretien d'ascenseurs ou même le gardiennage. C'est souvent le cas dans par exemple les cités de Sidi Abdellah ou celles de Bouinan. Et la liste n'est pas complète, loin s'en faut. A bon entendeur.
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