La cité AADL a soif

? Considérée comme l'un des plus importants ensembles d'habitat de la nouvelle ville érigée sur les hauteurs nord de la ville de Tiaret, la cité «Kaïd Ahmed» ou «cité AADL», comme on l'appelle ici, vit un véritable calvaire en matière d'alimentation en eau potable. En effet, alimentés trois heures seulement quotidiennement, les 500 habitants de cette cité ne cessent de remuer ciel et terre pour attirer l'attention des autorités locales sur leurs souffrances au quotidien. Ceux qui habitent les étages supérieurs ne reçoivent pas le précieux liquide, des fois jusqu'à cinq ou six jours, tempête un locataire de la « cité Kaïd Ahmed».Pour B. Yahia, un autre habitant, se pose la question de savoir pourquoi deux cités voisines alimentées par le même réservoir, reçoivent l'eau potable quotidiennement «alors que notre cité reste parfois jusqu'à une semaine sans une seule goutte d'eau», explique-t-il. Avec l'extension effrénée de la ville de Tiaret et la naissance de nouvelles cités, le problème d'alimentation en eau potable risque de poser de sérieux problèmes si le réseau public n'est pas renforcé par de nouveaux forages et réservoirs de plus grande capacité, alerte cet ancien cadre de l'administration locale, qui projette de quitter la «cité ADDL» avec sa famille, faute d'eau potable.