La cité 1100 Logements menacée de MTH BOUIRA

L'homme a marché sur la Lune. Il envisage et fait de son mieux pour aller sur Mars. L'Internet a supprimé les frontières et les deux bouts de la planète sont joignables en temps réel.A la cité des 1100 Logements à Bouira l'APC, l'Opgi, l'ONA, la daïra... n'arrivent pas à désigner le responsable qui doit vider les caves inondées et menaçantes.
Depuis l'été dernier et selon un témoignage sous couvert de l'anonymat, un bloc de cette cité populaire connaît des inondations à répétition. Malgré les écrits, les doléances, personne n'a daigné prendre de décision au motif que chaque partie renvoie la responsabilité sur son homologue.
La commune se lave les mains au prétexte que la bâtisse ne lui appartient pas. Pour l'Opgi les appartements sont des biens ayant fait l'objet de cession.
Pour l'ONA, son intervention est subordonnée à l'accord de la commune, de l'Opgi et au payement des frais d'intervention, c'est un Epic. La wilaya a installé une commission dite de lutte contre les MTH. La commission existe et est présidée par le secrétaire général de la wilaya, mais les caves restent source d'épidémies. Hiver comme été, le bloc devient inaccessible. En temps de pluie, ce sont les inondations. En été, ce sont les odeurs, les moustiques et le danger d'une épidémie qui guette les occupants.
Hier, et lors d'un passage, nous avons découvert une flaque d'eau verte, nauséabonde, juste à l'entrée de la première cage de cet immeuble qui en compte quatre. Selon un membre du comité de quartier, «nous, les occupants avons déjà saisi les différentes parties dans des correspondances qui sont restées sans réponse».
Le danger est réel et une intervention urgente s'impose.
Les températures caniculaires sont un facteur qui en avantage l'émergence des diverses maladies transmissibles par voie hydrique.