Algérie

La CIPA tire la sonnette d?alarme 10.000 entreprises menacées de disparition



Abdelaziz Mehenni, le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) tire la sonnette d?alarme. Selon lui, près de 10.000 PME sont menacées de disparition par la concurrence déloyale des produits importés, les charges fiscales et parafiscales, de plus en plus lourdes, et le manque de dialogue avec les banques. «Si on ne fait rien, nous allons perdre environ 10.000 entreprises, des dizaines de milliers d?emplois. Notre appareil de production est en danger. La production industrielle nationale ne cesse de baisser. Il faut agir rapidement», alerte Abdelaziz Mehenni.La situation de l?entreprise algérienne sera au coeur des débats de la rencontre d?aujourd?hui entre sept organisations patronales: CGEA, FCE, CAP, SEVE, CEIMI, CNPA et CIPA.La rencontre, la première qui réunit le FCE et la SEVE, a lieu au siège de la Confédération des industriels et producteurs algériens à Alger. «Nous allons débattre de tous les maux de l?entreprise algérienne. Il faut trouver des solutions pour relancer la production nationale et la consommation des produits fabriqués dans notre pays», explique le président de la CIPA. Parmi les mesures que le patronat compte soumettre au gouvernement, figurent, notamment, la baisse de la TVA sur les produits nationaux, l?allégement des charges fiscales et parafiscales et l?amélioration des relations entre les entreprises et les banques. «Il faut prendre des mesures pour protéger notre économie avant l?adhésion à l?OMC. Aussi, nos banques boudent les entreprises privées. Le dialogue n?existe pas. Il faut que ça change», plaide M. Mehenni.Parmi les sujets inscrits à l?ordre du jour de cette rencontre patronale, la situation économique du pays, notamment, la baisse du pouvoir d?achat des Algériens et la hausse des prix des produits de base comme la pomme de terre, le lait, le blé...


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