La cimenterie arrête sa production de ciment

Après moult interventions, les filtres à manche ont atterri sur le sol de la cimenterie de Bénisaf (SCIBS) en provenance d'un fournisseur installé en France. Ce sont les techniciens algériens de la SCIBS et de la SME, tous du groupe GICA, qui procèdent à leur installation avec l'assistance technique du fournisseur. Ces manches seront opérationnels et entreront en activité à partir du 15 novembre 2019, a déclaré, hier au journal, le directeur technique de la SCIBS, M. Benallal Abdelkrim.Certainement, la population et le mouvement associatif seront heureux d'apprendre cette nouvelle, car ils ont dénoncé depuis des décennies les poussières dégagées des fourneaux de la cimenterie qui ont pollué l'atmosphère et influé négativement sur la santé des habitants. Même la direction de l'Environnement a déposé une plainte contre cette entreprise, y compris les élus qui ont également fustigé la direction de la SCIBS accusée de lenteur et de négligence. Au sujet du retard d'installation des filtres à manche, un membre du conseil d'administration de la SCIBS a accusé le partenaire étranger, le Groupe Pharaon, qui détenait à l'époque la responsabilité de la gestion. Depuis juillet dernier, la SCIBS est devenue le principal gestionnaire. De son côté, le président de la section syndicale, M. Gherras Boucif, a rapporté au journal que la situation des travailleurs est excellente, après le départ du partenaire étranger. C'est une fierté d'installer ces filtres par des techniciens de la GICA. Actuellement, les gestionnaires de cette usine sont tous des algériens pétris de qualités techniques et de patriotisme. Le partenaire Pharaon n'a rien apporté de positif aux travailleurs, et pire encore, il ne voulait pas investir d'avantage. Il n'a fait que grossir ses chiffres d'affaires au détriment des travailleurs. En matière de production, la cimentière a produit 1.050.000 tonnes de ciments, malheureusement elle enregistre une baisse de la vente à cause des arrêts de chantiers de construction des bâtiments très touchés par la conjoncture économique nationale. Et pour des raisons techniques, la direction a programmé un «arrêt technique» afin d'entamer l'entretien de ses outils de production.