Le marché de la devise s'affole. L'euro est échangé contre 190 DA et le dollar grimpe au-delà de 150 DA. Ni les cambistes, ni les commerçants encore moins les voyageurs n'arrivent à comprendre la chute continuelle du dinar.Le marché de la devise s'affole. L'euro est échangé contre 190 DA et le dollar grimpe au-delà de 150 DA. Ni les cambistes, ni les commerçants encore moins les voyageurs n'arrivent à comprendre la chute continuelle du dinar.Sur les marchés parallèles, c'est la grande panique qui s'annonce suite à la conséquence d'une dévaluation de la monnaie algérienne. Chacun tente de cerner un phénomène qui a pris les devants d'une préoccupation générale. Pour les revendeurs de la devise, la dépréciation du dinar reste partagée.Les uns considèrent que la cherté de l'euro n'est pas sans conséquences sur leurs clientèles qui sont habitués à des fourchettes plus au moins équitables lors des transactions. Pour les autres, ils arrivent à garder, bon gré mal gré, une fluidité dans les ventes. Mais un euro ou un dollar cher sur les marchés parallèles était déjà prévu selon certains experts.En premier lieu, la montée en puissance des voyageurs et surtout vers des destinations telles que la Turquie, l'Espagne ou la France explique une augmentation de l'achat des devises dans les circuits clandestins. Une autre explication est donnée comme résultat de la flambée des devises surtout pour l'achat des matériaux de construction tels que le fer et le ciment. Les chantiers du logement qui se multiplient partout et les constructions individuelles ont traduit une demande explosive sur la devise.L'autre phénomène qui tend à se répandre dans l'achat de la devise selon des cambistes du square Port Saïd est la nouvelle clientèle constituée de personnes riches et des personnalités bien en vue, qui se procurent l'euro et le dollar à n'importe quel prix. Les hommes d'affaires qui achètent actuellement la devise au prix fort pour l'immobilier en Espagne moins coûteux, renforce la tendance à la hausse de l'euro.Quant à la frange sociale moyenne, elle ne dépend que de circonstances pour l'achat de la devise, soit pour soins à l'étranger ou pour une visite familiale. Cette niche avec celle des commerçants n'est pas le gros de la clientèle des revendeurs des monnaies étrangères. Cependant, la plupart des experts financiers s'accordent à mettre en relief la dépréciation de la monnaie nationale depuis au moins une année.Cela affecte grandement les transactions des ménages qui restent très inquiets des suites de cette dégringolade du dinar. Et ce ne sera pas fini puisque les perspectives de stabiliser la monnaie nationale ont peu de chances d'aboutir. Avec l'annonce d'une hausse des prix qui va se généraliser dès l'année prochaine, les Algériens retiennent leur souffle et ne peuvent échapper à cette situation fort embarrassante pour leurs budgets.Face à cela, les banques continuent de maintenir leur niveau d'achat et de vente des principales devises. Les bureaux de change, maintes fois réclamés, ne verront pas le jour de si tôt. Il est à signaler que les bureaux de change sont considérés comme l'outil d'échange et de transactions officiels qui permet d'équilibrer dans un marché toutes les devises.Sur les marchés parallèles, c'est la grande panique qui s'annonce suite à la conséquence d'une dévaluation de la monnaie algérienne. Chacun tente de cerner un phénomène qui a pris les devants d'une préoccupation générale. Pour les revendeurs de la devise, la dépréciation du dinar reste partagée.Les uns considèrent que la cherté de l'euro n'est pas sans conséquences sur leurs clientèles qui sont habitués à des fourchettes plus au moins équitables lors des transactions. Pour les autres, ils arrivent à garder, bon gré mal gré, une fluidité dans les ventes. Mais un euro ou un dollar cher sur les marchés parallèles était déjà prévu selon certains experts.En premier lieu, la montée en puissance des voyageurs et surtout vers des destinations telles que la Turquie, l'Espagne ou la France explique une augmentation de l'achat des devises dans les circuits clandestins. Une autre explication est donnée comme résultat de la flambée des devises surtout pour l'achat des matériaux de construction tels que le fer et le ciment. Les chantiers du logement qui se multiplient partout et les constructions individuelles ont traduit une demande explosive sur la devise.L'autre phénomène qui tend à se répandre dans l'achat de la devise selon des cambistes du square Port Saïd est la nouvelle clientèle constituée de personnes riches et des personnalités bien en vue, qui se procurent l'euro et le dollar à n'importe quel prix. Les hommes d'affaires qui achètent actuellement la devise au prix fort pour l'immobilier en Espagne moins coûteux, renforce la tendance à la hausse de l'euro.Quant à la frange sociale moyenne, elle ne dépend que de circonstances pour l'achat de la devise, soit pour soins à l'étranger ou pour une visite familiale. Cette niche avec celle des commerçants n'est pas le gros de la clientèle des revendeurs des monnaies étrangères. Cependant, la plupart des experts financiers s'accordent à mettre en relief la dépréciation de la monnaie nationale depuis au moins une année.Cela affecte grandement les transactions des ménages qui restent très inquiets des suites de cette dégringolade du dinar. Et ce ne sera pas fini puisque les perspectives de stabiliser la monnaie nationale ont peu de chances d'aboutir. Avec l'annonce d'une hausse des prix qui va se généraliser dès l'année prochaine, les Algériens retiennent leur souffle et ne peuvent échapper à cette situation fort embarrassante pour leurs budgets.Face à cela, les banques continuent de maintenir leur niveau d'achat et de vente des principales devises. Les bureaux de change, maintes fois réclamés, ne verront pas le jour de si tôt. Il est à signaler que les bureaux de change sont considérés comme l'outil d'échange et de transactions officiels qui permet d'équilibrer dans un marché toutes les devises.
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Posté Le : 21/10/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com