Algérie

La chute de Kadhafi n'est pas pour tout de suite et l'opposition est toujours faible



Pour Washington, selon l'expert et conseiller du congrès US pour les affaires du terrorisme, Wali Pharès, la chute de Kadhafi par rapport à l'ancien président irakien Saadam Hussein et au chef d'Al-Qaida Oussama Ben Laden, n'est pas difficile ou impossible mais est liée à deux facteurs, le premier est qu'il a des sujets qui sont négociées en Libye et le deuxième est que Kadhafi a des amis sur la scène internationale.Le Professeur Walid Pharès a déclaré à El Khabar dans un entretien depuis que« l'évaluation 100 jours d'affrontements en Libye montre que la chute du régime de Kadhafi ne sera pas en quelques jours, mais sera une opération de longue haleine ». Notre interlocuteur précise que « l'envoi de forces en Libye est devenu un choix difficile en raisons de plusieurs données, particulièrement l'effervescence dans la région arabe, et que la majorité au conseil de sécurité est contre ce choix. La solution est donc, selon ce que nous notons à Washington est de continuer à affaiblir le régime de Kadhafi jusqu'à sa chute ». L'expert Walid Pharès a commenté le prolongement de la mission de l'OTAN en Libye de trois mois « cela signifie donner une autre chance aux négociations avec Kadhafi pour l'amener à quitter le pouvoir ou pour l'arrivée des forces de l'opposition dans les régions qu'il contrôle ». Pour le conseiller du congrès américain pour les affaires du terrorisme, répondant à une question d'El Khabar sur l'efficacité de la récente initiative africaine dirigée par Jacob Zuma, « son principal objectif est d'arriver à un cessez-le-feu et non une négociation politique pour une sortie de Kadhafi, parce que la Russie pourrait réussir dans cette entreprise ». Concernant la médiation russe dans le dossier libyen, le professeur Walid Pharès pense que « Moscou de par ses relations avec le régime Kadhafi et sa présence au conseil de sécurité pourrait effectivement conduire la médiation politique pour mettre fin à la crise », indiquant que « le débat actuel autour de la démission de Kadhafi n'a pas encore été déterminé, si cela sera en quittant la Libye ou en quittant le pouvoir ». Au sujet des accusations de l'opposition libyenne contre l'Algérie de fournir au régime de Kadhafi des mercenaires, notre interlocuteur pense que « l'opposition libyenne à Benghazi est appelé à être sage et renforcer ses relations avec ses voisins, il est dans son intérêt d'ouvrir le dialogue avec l'Algérie parce qu'elle pourrait avoir une influence sur le dossier libyen ».


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