La chirurgie dentaire pleure son doyen Dr Hanfoug Salah n'est plus

Les amis et collègues du Dr Hanfoug Salah, le doyen des chirurgiens dentistes de l'est du pays, bouleversés par la disparition, le 19 août courant, de ce grand homme de science, ont tenu à lui rendre hommage à titre posthume, à travers nos colonnes.Ses proches amis, N. Ghodbane, A. Bouria, M. Nezzal, M. Terki et G. Bensmira, témoignent ainsi sur le parcours prestigieux de leur grand ami: «Ammi Salah était populaire, et combien son engagement pour la chirurgie dentaire a été grand. Jeune enseignant de l'école normale, il acquiert très tôt la rigueur et le sens de la pédagogie ; puis, animé d'une très grande volonté, il rejoint les bancs de l'université de Constantine pour y faire des études de chirurgie dentaire. Il devient maître-assistant en parodontologie. Il s'engage pour une carrière hospitalo-universitaire, et ses grandes qualités d'enseignant, d'organisateur et de gestionnaire le mèneront à des postes de responsabilité, entre autres, chef de département et membre des comités pédagogiques et du conseil scientifique.» Pour ce groupe de fidèles amis, et partant tous ceux qui l'on connu, le défunt Dr Hanfoug Salah était un homme exceptionnel. Il avait toujours oeuvré pour le développement de la chirurgie dentaire dans l'est algérien.
En témoignent les nombreuses générations de chirurgiens dentistes, généralistes et spécialistes, qu'il avait formées et qui lui vouaient affection et respect. «C'était un homme très généreux, qui aimait la vie et qui avait un grand sens de l'humour ; il se distinguait aussi par sa rigueur et sa compétence inégalée», disent-ils encore de lui. Malgré la canicule, une foule immense l'a accompagné à sa dernière demeure : sa famille, des universitaires, des chirurgiens dentistes de Constantine, Batna, Oum El Bouaghi, Sétif, des médecins hospitaliers, des amis, ses proches collaborateurs, le personnel médical-paramédical et administratif du CHU et de la faculté de médecine'Tous étaient là pour exprimer leur peine incommensurable de la perte brutale de cet homme hors du commun qui laisse un vide impossible à combler. Son souvenir restera, pour tous, à jamais impérissable. «Repose en paix, l'ami, aux côtés de tes confrères disparus, Pr. A. Benabdelhafid, les docteurs H. Boudemagh, N. Rahmani, S. Tir et L. Benchaoui. Que Dieu le Tou-Puissant lui accorde Sa sainte Miséricorde et l'Accueille en Son Vaste Paradis.»