Algérie

La Chine veut "bouffer" l'Afrique ELLE A INVESTI PLUS DE 15 MILLIARDS DE DOLLARS EN 2012



La Chine veut
Un grand pays qui voit grand
L'Algérie est sur les tablettes des Chinois qui veulent surtout investir dans le domaine agricole.
Qui arrêtera l'avancée du monstre chinois dans le monde' Des pays, des continents risquent d'être engloutis par cette avancée inexorable du géant asiatique qui vient casser sa tirelire. Les investissements directs chinois en Afrique ont dépassé 15 milliards de dollars en 2012 notamment dans les secteurs du transport, des télécommunications, de la gestion des eaux, de l'électricité, ainsi que dans le réseau routier et les infrastructures. Depuis 2007, deux tiers des fonds destinés à la construction de nouvelles infrastructures proviennent de Chine.
L'Algérie est sur ses tablettes. En plus de l'énergie, la Chine est aussi intéressée par le domaine agricole.
Il y a quelques jours, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa s'est entretenu au siège de son département avec le vice-ministre chinois de l'Agriculture, Niu Dun, qui a effectué une visite de travail de quatre jours en Algérie. L'entretien a porté notamment sur les voies et moyens de renforcer la coopération algéro-chinoise dans le domaine de l'Agriculture et le Développement rural, ainsi que l'échange d'expériences. La visite de M.Niu Dun en Algérie «est une opportunité pour passer en revue les relations de coopération dans le domaine de l'Agriculture et du Développement rural entre les deux pays et d'examiner les possibilités de leur renforcement et de leur diversification», précise le ministère de l'Agriculture.
Hier, c'était autour du ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques.
Sid Ahmed Ferroukhi, de recevoir au siège de son département le vice-ministre chinois de l'Agriculture. Selon un communiqué du ministère, l'entretien a porté sur les voies et moyens de renforcer la coopération algéro-chinoise dans le domaine de la pêche et des ressources halieutiques ainsi que l'échange d'expériences.
Les deux parties ont convenu d' «identifier les axes et les moyens à mettre en oeuvre en vue de rehausser ce niveau de coopération aux aspirations voulues par les deux pays». «Le volet humain sera pris en charge à travers des activités de formation» afin de développer des activités économiques en commun», conclut le communiqué. Elle a directement investi dans 152 nouveaux projets en Afrique au cours des cinq dernières années. Jeremy Stevens, économiste du groupe de Standard Bank, a indiqué dans un rapport que le renouvellement et la maintenance des infrastructures coûtaient à l'Afrique près de 100 milliards de dollars chaque année et que la Chine était devenue un partenaire très important pour l'Afrique. Par ailleurs, la participation des entreprises chinoises dans la construction d'infrastructures en Afrique crée de nouvelles opportunités pour les secteurs bancaire, immobilier et éducatif du continent. Sur fond de crise économique mondiale, la Chine est progressivement devenue le nouveau moteur de croissance de l'Afrique où elle se pose en tant que principal investisseur dans le secteur des infrastructures. Le cabinet d'audit Ernest & Young a même fait état du potentiel d'attraction de l'Afrique en 2013 étant donné que le taux de croissance des projets d'investissement des pays émergents a dépassé 20,7%, contre 8,4% pour les pays développés. Le manque d'infrastructures en Afrique constitue un obstacle à la croissance sur le continent qui compte environ 90.000 km de chemins de fer, soit 1/20 de la longueur des chemins de fer européens. La plupart des pays africains connaissent des pénuries d'électricité et moins de 60% de la population africaine a accès à l'eau potable. Depuis l'établissement en 2000 du Forum de coopération sino-africain, les deux parties ont placé la construction des infrastructures au centre de leur coopération. Malgré la récession de l'économie mondiale, la valeur des nouveaux contrats de chantiers à l'étranger signés par la Chine s'est élevée à 156,5 milliards de dollars en 2012, soit une hausse de 10% par rapport à 2011.
Le gouvernement chinois continue de soutenir et d'encourager la participation des entreprises chinoises dans la construction d'infrastructures en Afrique et met l'accent sur la coopération en matière de technologies et de gestion en vue d'aider l'Afrique à renforcer sa propre capacité de développement.
La Chine a par exemple installé des pipelines et construit des raffineries afin d'aider des pays comme le Soudan, le Tchad et le Niger à se doter d'une industrie pétrolière complète.


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