Algérie

La Chine censure le mot «sosie» Internet



La Chine a décidé de censurer le mot «sosie » des moteurs de recherches suite à une rumeur selon laquelle la femme d'un ex-haut dirigeant accusée de meurtre, Gu Kailai, serait représentée par une doublure à son procès.C'est le procès le plus retentissant du moment en Chine, celui de Gu Kailai, ex-avocate, épouse d'un ancien haut dirigeant, accusée du meurtre d'un Britannique. Les autorités chinoises bloquaient mercredi (hier) le mot «sosie» sur divers moteurs de recherche sur Internet, face aux rumeurs affirmant que Gu Kailai, jugée coupable lundi, était représentée au tribunal par une doublure.L'épouse du haut dirigeant communiste Bo Xilai a été condamnée à la peine de mort avec sursis pour ce crime à la source d'un scandale qui a fortement ébranlé le Parti communiste, tout en suscitant des millions de commentaires sur la Toile. La télévision d'Etat a diffusé quelques images de la quinquagénaire déclarant à ses juges qu'elle acceptait le verdict. Mais la Chinoise, également écrivain à succès, est apparue avec un visage bouffi et des kilos en trop qui lui donnaient une apparence très différente de celle qu'elle présente sur les photos anciennes. De très nombreux internautes, convaincus qu'elle bénéficierait de toute façon d'un traitement de faveur vu que son époux a été membre du bureau politique central, ont alors propagé la thèse qu'un sosie de Gu Kailai avait été jugé à sa place. Les autorités chinoises, fragilisées par le retentissant scandale Gu Kailai/Bo Xilai, montrent des signes de nervosité à l'approche du congrès du Parti communiste de cet automne, qui verra une transition politique se dérouler pour la première fois à l'ère des médias sociaux. Ainsi le procès de Gu Kailai, une vaste censure s'est exercée sur Internet. Les grands journaux ont eux reçu pour instruction claire de n'utiliser dans leurs pages que l'agence officielle Chine nouvelle, ainsi qu'il est d'usage en Chine pour les affaires sensibles.


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