Premier détenteur mondial de réserves de changes et principal créancier des Etats-Unis, la Chine pourrait contribuer massivement au sauvetage de l'euro, pour peu que les tractations entamées à distance dès le lendemain du sommet européen de Bruxelles aboutissent à une contribution directe des Chinois au Fonds européen de stabilité financière.
Les dirigeants de la zone euro ont décidé, mercredi, de solliciter l'aide de la Chine. Toutefois, les Européens feignent peu d'empressement pour l'aboutissement d'un quelconque accord, tout en agitant bien entendu l'épouvantail du péril jaune.
C'est dans ce sens que le président français a indiqué, jeudi, que les Européens ont réussi à sauver l'euro sans les Chinois, même si le soutien financier de l'Empire du Milieu est le bienvenu dans la mesure où il renforce la confiance dans l'euro.
Le fait est que du côté de Pékin, même si l'on affichait depuis plusieurs mois le souhait d'être impliqué dans le processus de sauvetage de l'eurozone, il va sans dire que le préalable de conditions favorables d'accès au marché est bien là. Ainsi, à l'occasion de la visite du directeur du FESF, Klaus Regling, à Pékin, le vice-ministre chinois des Finances, Zhu Guangyao, a demandé une plus grande ouverture du vieux continent à ses produits et investissements. Et d'ajouter, à propos du fonds spécial qui pourrait être mis en place pour aider les pays européens surendettés, que la Chine «attend les détails techniques pour y voir clair». La Chine et les pays émergents soutiennent une intervention plus importante du Fonds monétaire international. Cependant, les Américains ne le voient pas de cet 'il.
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Posté Le : 29/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Melissa Roumadi
Source : www.elwatan.com