La cherté du foncier industriel a conduit les investisseurs algériens à la faillite

Le sujet du Foncier Industriel et pendant de longues années représentait et représente toujours un grand obstacle face aux investisseurs en Algérie. En plus du manque flagrant en terme de foncier industriel, la bureaucratie et les prix, également, représentent un obstacle face à tout investisseur, national soit-il ou étranger.Selon les chiffres avancés par l'Agence nationale d'intermédiation et la régulation foncière pour l'année 2010, la demande nationale en foncier industriel est estimée à 6.400 HA, alors que l'offre ne dépasse pas les 3.552HA. Le déficit représente donc plus de 3HA. Ce qui a conduit à l'incapacité des investisseurs et industriels d'acquérir le foncier, notamment, dans les grandes villes. Répondant aux reproches qui leur sont faites par le gouvernement d'avoir refusé d'investir dans les autres zones du pays, zones éloignés des chefs lieux des wilayas, les investisseurs ont justifié leur refus par l'inexistence d'aménagement dans ces zones, que ce soit en termes d'immobilier ou de moyens de transport ou même de routes. Pour ce qui est des prix du foncier industriel, les dernières statistiques avancés par la même agence font état que jusqu'à la fin de l'année 2010, le prix du mètre carré du foncier industriel a atteint plus de 40 mille dinars/mètre carré. Ce qui signifie que l'investisseur a besoin de sommes colossales uniquement pour acquérir un foncier, avant même de commencer son projet.
A ce propos, M. Issaad Rebrab, Directeur Général de Hyundai Algérie a révélé, il y a quelques jours, que le prix du foncier industriel en Algérie est devenu insupportable. Le prix du m² à Rouïba dépasse les 600euros alors qu'à 20km de la capitale française Paris son prix est estimé à 10 euros seulement, a-t-il ajouté.
En dépit des différentes facilités dont l'Etat n'a pas cessé d'annoncer, visant d'arriver à des compromis qui vont satisfaire tout le monde concernant le foncier et pour attirer le plus grand nombre d'investisseurs en Algérie, la réalité reste autre et loin des aspirations des investisseurs qui ne cessent de revendiquer d'avantage de facilités pour obtenir les fonciers.