Algérie

La chasse aux hirakistes continue



La chasse aux manifestants et activistes du mouvement populaire continue. Ainsi, ils sont plusieurs manifestants et figures connues du hirak à subir la répression. Selon le Comité national pour la libération des détenus, à Alger, c'est le procès de Brahim Djeloudi qui est renvoyé au 31 mai. À Timimoun, les deux activistes Yasser Kadiri et Ahmed Sidi Moussa ont été présentés, hier, devant le juge d'instruction du tribunal de la ville.À Chlef, le procès du détenu Abdelkader Djabellah est programmé pour, aujourd'hui, au tribunal de la ville. L'accusé a été arrêté, pour rappel, le 28 avril après avoir été convoqué par la police, et placé sous mandat de dépôt. Le procès du détenu Youcef Bouzina est programmé pour aujourd'hui, également à la Cour de Ruisseau. Youcef Bouzina a été placé sous mandat de dépôt le 23 avril dernier.
La même Cour devra, aussi, juger en appel les deux détenus Saeddedine Youcef Islam et Zohir Houari, aujourd'hui. Les deux accusés ont été arrêtés, respectivement, les 24 et 27 mai 2019 (affaire du policier qui a gazé les manifestants à la Grande-Poste d'Alger en plein mois de Ramadhan). Ils ont été jugés le 1er mars dernier et le procureur du tribunal Sidi M'hamed d'Alger a requis 5 ans de prison ferme pour chacun.
Le verdict a été prononcé le 8 mars et ils ont été condamnés à 4 ans de prison ferme. Le procès des deux détenus Fares Kahiouche et Hamada Khatibi aura lieu aujourd'hui au tribunal de Boussâada. Les deux activistes Hamada Khatibi et Fares Kahiouche, ont été arrêtés dans la soirée du 13 avril. Présentés devant le procureur, les deux activistes ont été placés en détention provisoire.
Ce procès a été renvoyé à cause de l'absence de la technique du procès à distance. Hamada Khatibi est accusé de publications sur Facebook pouvant porter atteinte à l'intérêt national. Fares Kahiouche est accusé d'outrage à la personne du président de la République.
À El-Bayadh, Mustapha Messaoudi a été encore une fois interpellé et Lekari mohamed a été condamné, quant à lui, à deux ans de prison ferme. Ahmed Makri a été convoqué, hier, par la police judiciaire de la sûreté de Boussâada. Il est accusé d'outrage et atteinte à la personne du président.
À Biskra, le procureur du tribunal de Sidi Obkba a requis, hier, 3 ans de prison ferme contre le détenu Fahd Nouari. Le verdict est mis en délibéré pour 11 mai prochain. Pour rappel, Fahd Nouari est accusé d'outrage à corps constitués, d'outrage à la personne du Président, et publications sur Facebook pouvant porter atteinte à l'intérêt national.

Mohamed MOULOUDJ


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