La chanteuse tunisienne Dorsaf Hamdani a gratifié vendredi soir le public algérois d'un florilège de pièces célèbres, reprises des répertoires des grandes divas de la chanson arabe et inscrites dans le registre du «Mouwachah» et du «Tarab».Accueilli à l'Opéra d'Alger Boualem-Bessaïh, le spectacle a embarqué 80 mn durant, l'assistance dans une randonnée onirique, subtilement conduite par la voix limpide et étoffée de Dorsaf Hamdani, accompagnée par un orchestre de six musiciens sous la direction de Mohamed Lassoued au violon, également directeur de l'Orchestre national tunisien. Dans une ambiance conviviale, le spectacle intitulé «Divas arabes» s'est déroulé dans la délectation, invitant l'assistance, au nombre relativement important, à apprécier une vingtaine de pièces de références, de différentes icônes de la chansons arabe, dont Oum Kaltoum, astre de la chanson orientale, Ismahane, Feyrouz et la Tunisienne Saliha Rochdi. Les pièces, «Ahwa», «Ya Deyrati», «Li Sabri Houdoud», «El qalb Yaâchak Koul Djamil», «Layali El Ouns», «Sa alouni Enness», «Habbaytek», «Emta Ha teâref», «Mahla Layali Ichbiliya», «Hobbi Yet'baddel, Yet'djadded», «Bi Rdak», «Chems El Assil», «Kahlet Lahdeb», «Khatem Hbibi», «Aâchri Lawal», «Aziz Qalbek» et «El Kawn illa Djamelkoum», ont été rendues par Dorsaf Hamdani, exprimant «sa grande joie de se produire à l'Opéra d'Alger». L'interprétation, marquée de maîtrise et de professionnalisme, des musiciens accompagnant la chanteuse, au violoncelle, qanun, nay, violon, tar et derbouka (tambourin et percussion orientales, respectivement) a restitué l'authenticité des sonorités dans l'orchestration originale de chaque chanson. Le répertoire, exécuté dans des variations modales orientales et tunisiennes, à l'instar du Hidjaz, Bayati, B'hir âaraq, et Aârdaoui, où le nayati H'Cine Benmiloud a particulièrement brillé avec des introductions entrainantes, a donné de l'entrain à Dorsaf Hamdani qui, dans sa robe en satin blanc, a ébloui l'assistance avec la puissance de sa voix, à la tessiture large, l'incitant à reprendre ses refrains en ch?urs et à battre la mesure en tapant des mains. "Par les temps qui courent où les jeunes sont plutôt portés sur des sonorités synthétiques et des rythmes mécaniques, la sauvegarde et la promotion du patrimoine oriental doit se faire par le retour au « Tarab » et au «Mouwachah».a fait savoir la chanteuse.
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Posté Le : 29/10/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R C
Source : www.lnr-dz.com