Algérie

La chanteuse d'expression kabyle Chérifa meurt dans l'anonymat



La chanteuse d'expression kabyle Chérifa meurt dans l'anonymat
La chanteuse algérienne d'expression kabyle, Chérifa est décédée à Alger dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge de 86 ans a annoncé la Radio algérienne. Alitée depuis plusieurs mois déjà, son état de santé qui s'était détérioré, avait nécessité son transfert à l'hôpital. Cherifa qui est née le 9 janvier 1926, a mené une vie dure.La chanteuse algérienne d'expression kabyle, Chérifa est décédée à Alger dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge de 86 ans a annoncé la Radio algérienne. Alitée depuis plusieurs mois déjà, son état de santé qui s'était détérioré, avait nécessité son transfert à l'hôpital. Cherifa qui est née le 9 janvier 1926, a mené une vie dure.Elle confiait, il y a quelques jours, qu?elle se sentait abandonnée. Et ne reçoit la visite de personne depuis qu?elle était alitée. Pourtant, elle avait tant donné à la chanson et à l?art. Elle méritait sans doute de bien meilleurs derniers jours de sa vie.Mais hélas, elle nous quitte avec ce sentiment d?abandon envers les siens. Originaire du village d?Aït Halla à Bordj Bou Arreridj, près de Beni Ourtilane, Ouardia Bouchemlal, de son vrai nom, a été très tôt orpheline de père avant le remariage de sa mère. N?ayant pas fréquenté l?école, elle a quitté son village, à l?âge de 18 ans pour s?installer à Akbou où elle n?est pas restée longtemps, puisqu?elle a vite repris ses valises en direction d?Alger.C?est en cours de route, dans le train, qu?elle a d?ailleurs composé Abkaw ala Khir ay Akbou (Adieu Akbou), le titre qui fera sa renommée. A Alger, elle se consacra à l?art et s?y imposa comme une maîtresse incontournable de la chanson kabyle.Elle rentra durant cette période à la Radio où elle multiplia les passages et les succès qui ont très vite été adoptés par le grand public. Abka Wala Khir Ay Akbou, Aya Zerzour ,Azwaw (réarrangée et interprétée par Idir) et Sniwa di fendjalen figurent parmi les pièces de référence de la chanteuse traditionnelle. A l?étranger, depuis les années 1990, la défunte s?est produite en France, en 1993 l?Olympia, en 1994 à l?Opéra Bastille et en 2006 au Zénith de Paris.Chantant la vie sous tous ses aspects, Chérifa était célèbre entre autres, pour ses préludes (Achouiq) et des chants d?amour (Ahiha). Sur plusieurs générations, des chanteurs ont repris ses chansons, sans contrepartie financière, au moment où la chanteuse n?arrivait pas à joindre les deux bouts.D?ailleurs, elle finit, pour subvenir à ses besoins, de faire des ménages, notamment à la Télévision algérienne. Artiste populaire, son ?uvre émane de son expérience dans la vie, elle sera inhumée aujourd?hui dans son village natal d?Ilmayen à Bordj Bou-Arreridj. Repose en paix.Elle confiait, il y a quelques jours, qu?elle se sentait abandonnée. Et ne reçoit la visite de personne depuis qu?elle était alitée. Pourtant, elle avait tant donné à la chanson et à l?art. Elle méritait sans doute de bien meilleurs derniers jours de sa vie.Mais hélas, elle nous quitte avec ce sentiment d?abandon envers les siens. Originaire du village d?Aït Halla à Bordj Bou Arreridj, près de Beni Ourtilane, Ouardia Bouchemlal, de son vrai nom, a été très tôt orpheline de père avant le remariage de sa mère. N?ayant pas fréquenté l?école, elle a quitté son village, à l?âge de 18 ans pour s?installer à Akbou où elle n?est pas restée longtemps, puisqu?elle a vite repris ses valises en direction d?Alger.C?est en cours de route, dans le train, qu?elle a d?ailleurs composé Abkaw ala Khir ay Akbou (Adieu Akbou), le titre qui fera sa renommée. A Alger, elle se consacra à l?art et s?y imposa comme une maîtresse incontournable de la chanson kabyle.Elle rentra durant cette période à la Radio où elle multiplia les passages et les succès qui ont très vite été adoptés par le grand public. Abka Wala Khir Ay Akbou, Aya Zerzour ,Azwaw (réarrangée et interprétée par Idir) et Sniwa di fendjalen figurent parmi les pièces de référence de la chanteuse traditionnelle. A l?étranger, depuis les années 1990, la défunte s?est produite en France, en 1993 l?Olympia, en 1994 à l?Opéra Bastille et en 2006 au Zénith de Paris.Chantant la vie sous tous ses aspects, Chérifa était célèbre entre autres, pour ses préludes (Achouiq) et des chants d?amour (Ahiha). Sur plusieurs générations, des chanteurs ont repris ses chansons, sans contrepartie financière, au moment où la chanteuse n?arrivait pas à joindre les deux bouts.D?ailleurs, elle finit, pour subvenir à ses besoins, de faire des ménages, notamment à la Télévision algérienne. Artiste populaire, son ?uvre émane de son expérience dans la vie, elle sera inhumée aujourd?hui dans son village natal d?Ilmayen à Bordj Bou-Arreridj. Repose en paix.




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