La Chambre de commerce et d’industrie algéro-allemande à Tizi-Ouzou

Les Allemands intéressés par les potentialités de la région Une importante rencontre entre les représentants de la Chambre de commerce et d’industrie du Djurdura, dirigée par Medjkouh Ameziane, et ceux de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-allemande dirigée par son DG, Andreas Hergenrother, a eu lieu hier à Tizi-Ouzou. Les deux délégations ont passé en revue les possibilités de coopération entre les entreprises de cette région et celles allemandes. La Chambre de commerce et d’industrie du Djurdjura a commencé par brosser un tableau des potentialités de la région qui compte quelque 8.450 PME et des ressources humaines importantes avec, notamment, les infrastructures de formation dont une université qui abrite environ 20.000 étudiants. Tout cela a fait dire au représentant de la Chambre du Djurdjura que «la région est avantageusement positionnée pour la création d’entreprises dans les différents secteurs» et que «la Kabylie occupe la 3e position en ce qui concerne les projets ANDI et ANSEJ». La rencontre se veut un moyen de promotion de la région et une mise en évidence de ses caractéristiques économiques afin de susciter l’intérêt des opérateurs allemands, et aussi de dégager les moyens nécessaires pour matérialiser les relations futures entre entreprises des deux pays. Ceci dit, les Allemands semblaient intéressés par la recherche de partenariat avec des entreprises algériennes et aussi par les possibilités d’investissements, comme ils ont signalé être pour un certain accompagnement des entreprises algériennes. Les éléments bloquants ont également été recensés par les deux parties. Ces éléments semblent se résumer en l’absence de communications et en la faiblesse des contacts entre opérateurs économiques des deux pays. M. Aït Ali, de la Chambre de commerce et d’industrie du Djurdjura, a résumé cela en disant qu’»il va falloir booster les relations entre acteurs économiques». Il sera relayé par le directeur général de la Chambre algéro-allemande qui soulignera, de son côté, que «des possibilités de promotion des produits algériens en Allemagne existent, mais il faut, pour ce faire, que les entreprises algériennes prennent langue avec les entreprises allemandes». Bref, l’atmosphère des plus cordiales augure d’une possibilité de promouvoir à l’avenir les relations, d’abord entre les deux Chambres, ensuite entre opérateurs algériens et allemands. La rencontre d’hier peut être qualifiée de positive, les échanges s’annonçant prometteurs.