La chaîne du produit Amila fermée

Une instruction ferme a été donnée aux services du ministère du Commerce afin de retirer cette marque du marché en attendant les résultats définitifs des laboratoires spécialisés, avec la fermeture par la Gendarmerie nationale.Située dans la zone d'activité de la commune de Guerrouaou, à 4 km au nord de Boufarik en allant vers le chef-lieu de la wilaya de Blida, la Sarl Promisador, implantée en Algérie depuis 2001, est une entreprise dont l'activité est la production, la distribution et la commercialisation de produits alimentaires de quatre chaînes, dont le lait en poudre Loya, le biscuit chocolaté et la poudre de chocolat Twisco, le fromage Le Berbère et enfin le produit objet de polémique depuis des jours, la poudre de jus instantané, Amila.
Juste après la découverte d'une substance dangereuse appelée pyrasole, composant se trouvant dans les colorants, un des additifs qui composent la poudre, dont l'arôme, l'acide nitrique et autres avec son conditionnement dans des sachets avec des goûts variés, allant du citron au fruit des bois, en diluant le sachet dans un litre et demi d'eau fraîche pour obtenir un jus.
Or, sa consommation à l'état brut (poudre) par de petits collégiens dans la wilaya d'El Bayadh s'est avéré très néfaste pour le système nerveux, c'est ce qui a suscité la vigilance des responsables de l'éducation et des autorités afin de prendre des mesures urgentes.
Dans l'immédiat, une instruction ferme a été donnée aux services du ministère du Commerce afin de retirer cette marque du marché, en attendant les résultats définitifs des laboratoires spécialisés, avec la fermeture par la Gendarmerie nationale, de la chaîne Amila, dont la chaîne de production compte environ 50, voire plus, de personnes, tous postes de travail confondus.
Au niveau de Promisador, c'est le silence radio, aucune information ne peut être donnée par quiconque (le personnel) sans l'aval de la cellule de communication, qui reste injoignable. En attendant les résultats définitifs des différents laboratoires, le mouvement de production des autres chaînes reste toujours en activité, vu les va-et-vient incessants des camions constatés sur place.