La CGOEA se prépare

Photo : Slimene S.A. En prévision de la tripartite, prévue pour fin septembre ou, au plus tard, début octobre, les préparatifs vont bon train au niveau du patronat. C'est le cas de la Confédération générale des opérateurs économique algériens (CGOEA). Celle-ci a mis sur pied, après deux années d'hibernation, son bureau provisoire pour une durée de deux ans. Objets : représenter l'organisation auprès des pouvoirs publics et réorganiser les structures de la confédération. «Vu l'expiration du mandat de l'ancien président, un bureau provisoire composé de membres fondateurs et du vice-président de la Confédération a été mis en place pour une durée de deux ans», a annoncé, hier, le nouveau président et porte-parole de l'organisation, Dennouni Abdelmadjid qui soulignera que cette procédure mettra «fin à  l'usurpation et l'amalgame de l'utilisation du nom de la CGOEA par Habib Youssfi». Dans un point de presse tenu au siège de l'organisation, ce dernier indiquera que leur ambition «est de redynamiser les structures de la CGOEA et de faire des propositions lors de la prochaine tripartie». Et de préciser que les propositions qu'il compte émettre sont d'ordre économique et social. M. Dennouni a regretté l'absence de la Confédération aux dernières tripartites. Pour lui, la situation actuelle dans le secteur du bâtiment est peu reluisante avec, notamment l'arrêt de la majorité des chantiers, pourtant, inscrits au présent quinquennat. L'orateur a  rappelé l'exclusion, en 2003, de Habib Yousfi des rangs de l'organisation. Il fera savoir que l'actuel président de la Confédération générale des opérateurs algériennes n'a pas d'agrément pour son organisation. «Nous avons à  plusieurs reprises alerté le ministère du Travail mais toutes nos tentatives n'ont pas eu d'écho», ont souligné les membres fondateurs de la CGOEA. De son côté, Habib Yousfi ne s'est guère montré inquiet par ces accusations. Contacté par nos soins, il indiquera que «je ne veux pas polémiquer. Pourquoi ont-ils attendu tout ce temps pour se manifester '» s'est-il interrogé, avant de répondre : «ce sont des gens qui veulent se faire une place à  la prochaine tripartite».