Algérie

La certification OMSquant à l'éradication de la polio et l'élimination


La certification OMSquant à l'éradication de la polio et l'élimination
Le fait qu'aucun cas de poliomyélite n'ait été signalé depuis dix-sept ans ne signifie cependant pas que notre pays doit arrêter la vaccination contre cette maladie comme cela avait été envisagé il y a quatre ans. C'est ce que signifie la non attribution par l'Organisation mondiale de la santé de la certification OMS quant à l'éradication de la poliomyélite flasque aiguë. Selon des spécialistes, l'absence de notification de cas de polio est liée au fait que les autorités sanitaires sont dans l'incapacité de maîtriser le suiviobligatoire énoncé par l'OMS : «Pour pouvoir enfin être certifiée par l'OMS, l'Algérie devra démontrer que son système de santé est en mesure de permettre la détection de deux cas de paralysie flasque (PFA) pour 100 000 enfants de moins de 15 ans.» Or, il est révélé par ces mêmes spécialistes que le système de lutte pour l'éradication de la poliomyélite manque d'efficacité. Le programme de vaccination contre cette dernière, entamé au lendemain de l'indépendance, lorsque l'Algérie enregistrait jusqu'à 300 cas par an selon les statistiques des autorités sanitaires, n'a donc pas abouti et doit être reconduit afin qu'elle (l'Algérie) puisse parvenir aux normes fixées par l'OMS. D'autant plus que la vaccination pose un réel problème en raison de l'indisponibilité des vaccins, de ruptures de stocks récurrentes et d'une mauvaise gestion des approvisionnements et des répartitions au niveau des établissements de santé et de protection de la mère et de l'enfant. Les défaillances dans ce domaine ont défrayé la chronique ces dernières années, le programme de vaccination ne peut qu'être perturbé et c'est ce qui se passe encore. Les parents ont du mal à trouver certains vaccins, les délais sont souvent largement dépassés et il faut se livrer à un parcours du combattant afin de faire vacciner son enfant. D'ailleurs, nombre de maladies infantiles n'ont pas été éliminées à ce jour, telles la rubéole, la coqueluche et larougeole. Cela nous amène à dire que le programme de vaccination n'est pasefficace et reste à parfaire. Il en est de même pour la vitamine D, elle aussi affectée par des ruptures épisodiques qui inquiètent les parents. Les dernières années restent marquées par son indisponibilité à travers tout le territoire, nombreux étaient les parents qui ne pouvaient s'en procurer et que l'on invitait presque cyniquement à prendre leur mal en patience sachant ce qu'il pouvait en coûter aux nourrissons à cause des retards. Faisant partie des vitamines essentielles pour le corps humain (elle préserve de nombreuses maladies dont la sclérose en plaques selon les médecins), la vitamine D peut manquer chez les personnes de plus de 50 ans. Les hépatites et les maladies rénales, entre autres, peuvent y contribuer.R. M.


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