Algérie

La centrale hybride de Hassi Rmel réceptionnée début 2011 : Une expérience utile pour les futurs projets de Nâama et d'El Oued



La mise en service de la centrale hybride de Hassi-R'mel qui a accusé du retard «sera réceptionnée et mise en service début 2011», a déclaré le PDG de la New Energy, une filiale algérienne de Sonatrach chargée du développement des énergies renouvelables. Cette  première expérience de développement et de lancement de centrale hybride solaire gaz  va permettre de mieux aborder  les deux autres projets du même type que le premier situé à  Meghaïr dans la Wilaya d'El-Oued et le deuxième localisé dans la Wilaya de Nâama. M. Baddis Derradji  intervenait dans le dernier numéro de la commission de régulation de l'énergie, consacré aux nouvelles énergies et à  l'efficacité énergétique en Algérie. Expliquant les raisons de ce retard, le PDG, de la Neal  (dont le privé algérien SIM détient des parts du capital) que ce retard est dû à  «plusieurs facteurs internes et externes au projet».Les facteurs internes sont liés au challenge que représente ce projet, le premier du genre en Algérie, en matière d'engineering et la complexité née de la gestion de toute la chaîne logistique et des sous-traitants. Les facteurs externes sont les «délais de livraison des équipements qui se rallongent parfois au niveau des douanes».  Des conditions météorologiques «ont aussi ralenti les travaux», reconnaît-il. Le plus important, insiste M. Derradji, «est que le chantier tire à  sa fin». «Les essais sont en cours», assure-t-il .Il rappellera , par ailleurs que le projet a été  réalisé en partenariat avec la société espagnole Abener (filiale 100% de la société Abengoa) , la technologie fournie par Abengoa Solar et la réalisation de la centrale confiée à  Abener.Expliquant  les caractéristiques importantes de la technologie des concentrateurs solaires de puissance dites CSP, il note d'abord  qu'il s'agit d'une technologie qui permet la production centralisée de l'électricité et «s'intègre bien au niveau du transport d'électricité car comme les centrales à  gaz les centrales CSP se connectent au réseau électrique THT sans aucun problème». En second lieu, les concentrateurs mobilisent le solaire pour générer de la vapeur. Cette vapeur fait fonctionner une turbine à  vapeur de la même manière qu'une centrale à  vapeur classique et cette combinaison «permet à  la centrale de fonctionner même quand il n'y a pas de soleil si on a accès à  un combustible fossile». D'où le concept de «centrale hybride». Cette caractéristique est un des points forts de cette technologie car même sans stockage on peut assurer la «dispatchabilité». L'hybridation permet une introduction en douceur de la technologie CSP. Le dimensionnement du champ solaire se fera en fonction du budget disponible et permettra de faire des économies de combustible.Le dossier qui consacre un large espace aux nouvelles énergies passe en revue les perspectives de production face à  la demande mais constate que «la production d'énergie solaire est encore insignifiante dans la structure de la production d'électricité renouvelable», mais ses perspectives de croissance sont très prometteuses. Le solaire est actuellement au stade de développement et «devrait consacrer une progression exponentielle avec l'entrée de l'industrie photovoltaïque dans l'ère de la production de masse et la renaissance de la filière».Un chapitre  lié à  la maîtrise et à  la rationalisation de l'énergie a été présenté, aussi, par le PDG de l'Agence de rationalisation et maîtrise de l'énergie. M. Benzeriba parle de «perspectives prometteuses» en Algérie  d'autant plus que le programme  2007-2011 va bientôt arriver à  expiration.


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