Algérie

La Centrafrique sombre à nouveau dans la violence



La Centrafrique sombre à nouveau dans la violence
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a indiqué que ces attaques ont été déclenchées par l'assassinat d'un jeune homme musulman le 26 septembre dans la capitale, Bangui.La Centrafrique replonge dans l'horreur. A Bangui, la capitale de ce pays frappé par des crises cycliques, près de 40 personnes ont été tuées dans les violences qui ont éclaté samedi et au moins 27 400 autres ont été déplacées en quelques jours. «Nous craignons que la violence que nous voyons à Bangui soit un retour aux jours sombres de la fin 2013 et de 2014, lorsque des milliers de personnes ont été tuées et des dizaines de milliers ont dû fuir leur foyer», s'est alarmé, hier, Leo Dobbs, un porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).Selon lui, au moins 27 400 personnes ont été déplacées «depuis samedi». Environ 10 000 d'entre elles se sont réfugiées dans le camp de l'aéroport M'Poko à Bangui, où se trouvaient déjà quelque 11 000 personnes. Comme cela ne suffisait pas, 500 détenus de la prison centrale de Ngaragba, à Bangui, se sont évadés samedi soir. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a indiqué que ces attaques ont été déclenchées par l'assassinat d'un jeune homme musulman le 26 septembre dans la capitale Bangui. Ban Ki-moon a souligné l'importance de l'engagement de la communauté internationale dans le soutien du processus politique en République centrafricaine en ce moment critique.Face à ce regain de violence, la République démocratique du Congo a fermé lundi après-midi, et «jusqu'à nouvel ordre», sa frontière avec la Centrafrique, a déclaré, hier, le porte-parole du gouvernement congolais. La frontière est fermée «jusqu'à nouvel ordre» parce qu'il y a une «situation incontrôlable en Centrafrique et que nous devons protéger nos populations contre tout débordement», a déclaré Lambert Mende.La RDC, elle-même en proie à une instabilité chronique dans l'Est depuis 20 ans, n'est pas un «déversoir de l'insécurité des autres», a ajouté le porte-parole du gouvernement joint par téléphone. Selon une source du Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR), une trentaine de personnes sont arrivées lundi à la mi-journée à Zongo, ville de l'extrême Nord-Ouest de la RDC, séparée de Bangui par l'Oubangui, affluent du Congo qui marque la frontière entre la Centrafrique et la RDC sur près de 700 km.




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