Algérie

La célébration gâchée par le manque d'eau



Contrairement aux années antérieures, l'ambiance des jours de fête de l'Aïd a été des plus tristounettes cette année, une fête gâchée par le manque d'eau dans les robinets qui a rendu le rite du sacrifice des plus difficiles pour les foyers. Ce qui a contraint nombre de citoyens à aller immoler leur mouton dans les abattoirs communaux, évitant en même temps l'abattage groupé aux pieds des cités, par peur du risque de contamination par le coronavirus. Car des agents et des vétérinaires ont été mobilisés pour la circonstance à travers tous les abattoirs municipaux que compte la wilaya pour les opérations d'immolation et le contrôle sanitaire des carcasses.D'ailleurs, des appels au civisme ont été lancés via les réseaux sociaux pour préserver l'environnement des habitations des déchets et des peaux laissés après l'immolation dans des dépotoirs clandestins. Les messages ont été relativement entendus, étant donné que seuls quelques cas de flambage des têtes et des pieds des moutons (bouzelouf) ont été observés dans les rues ou près des habitations.
Par ailleurs, l'autre organisme qui a été relativement absent durant le premier jour de fête est l'EPWG-CET (établissement public de wilaya de gestion des centres d'enfouissement technique), dont les véhicules de ramassage des ordures ont effectué un passage dans les quartiers, la veille de l'Aïd.
Cependant, des rotations pour l'enlèvement des peaux des six sites désignés ont été programmées afin de "préserver l'hygiène de l'environnement" et d'"éviter la propagation des maladies et des odeurs dans l'espace urbain de la ville de Médéa, conseillant aux citoyens de placer les peaux dans de grands sacs en plastique qui ne doivent pas être mélangés avec les ordures ménagères". "Faire preuve de civisme en préservant la propreté de la ville, en mettant vos déchets et la peau de votre bête immolée dans de grands sacs en plastique pour rendre la tâche moins pénible pour les travailleurs de l'entreprise de nettoiement", demandera un internaute. Car "il ne nous coûte pas beaucoup d'argent d'acheter un sac en plastique par rapport aux frais dépensés pour l'achat du mouton, du barbecue, des couteaux et du charbon".
M. EL BEY


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