Algérie

La Cédeao va lever les sanctions contre Bamako Alors que le Conseil de sécurité appelle au rétablissement de l'ordre au Mali



La Cédeao va lever les sanctions contre Bamako                                    Alors que le Conseil de sécurité appelle au rétablissement de l'ordre au Mali
La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest est en passe de lever les sanctions contre le Mali. Des sanctions qu'elle a décidées au lendemain de la rébellion des soldats maliens contre le chef de l'Etat, soutenue dans ce sens par l'Union africaine qui a pris la même décision. Cet embargo a eu pour conséquence la formation d'une multitude d'interminables files d'attentes devant les stations d'essence par crainte d'une grave pénurie. Ce n'est pas tout. 200 000 Maliens ont fui le pays vers les pays voisins comme le Niger, l'Algérie, la Mauritanie et le Burkina Faso, selon les données établies par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) et le Programme mondial alimentaire (PAM). Sur un autre plan et concernant les réactions à la situation dans ce pays, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mercredi soir et a condamné le coup d'Etat du 22 mars dernier. Il a appelé au rétablissement de l'ordre, non sans exprimer des inquiétudes sur la présence du groupe Aqmi. Dans une déclaration de la présidence du Conseil, on peut lire que l'ONU «demande aux rebelles de cesser immédiatement toute violence et exige de toutes les parties au Mali qu'elles s'emploient à trouver une solution pacifique grâce au dialogue politique» Et la présidence du Conseil de poursuivre : «Nous demandons aux mutins de garantir la sûreté et la sécurité de toutes les personnalités maliennes et exigeons la libération immédiates de celles qui sont détenues.» Le même Conseil de sécurité a indiqué soutenir les efforts déployés par le Président burkinabé qui a été désigné par la Cédeao comme médiateur «pour favoriser le retour complet de l'autorité civile et le rétablissement effectif de l'ordre constitutionnel au Mali». Cela, tout en se félicitant de l'annonce du rétablissement de l'ordre par «les mutins à compter du 1er avril». Par ailleurs, le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné les attaques et les pillages que «continuent de mener des groupes rebelles dans le nord du Mali ainsi que la prise de territoires et exige l'arrêt immédiat des hostilités». Cette instance de l'institution dirigée par Ban Ki-moon s'est déclarée alarmée «par la présence dans la région du groupe terroriste Aqmi qui pourrait entraîner une déstabilisation encore plus forte de la situation qui règne en matière de sécurité». Le Conseil réaffirme que la souveraineté, l'unité et l'intégrité territoriale du Mali doivent être sauvegardées et respectées, tout en exprimant la vive préoccupation que lui inspirent l'insécurité et l'aggravation rapide de la situation humanitaire dans la région du Sahel.
F. A.


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