Algérie

La CCA, un beau concept... mais si loin des des jeunes



La CCA, un beau concept... mais si loin des des jeunes
Réflexes ? Parmi les imperfections relevées par nombre de jeunes et de parents?: le manque d'implication, quand elles existent, de certaines CCA (commission communale d'apprentissage).Censées être implantées à travers les 1 451 communes du pays, ces structures, selon leurs attributions, se doivent de porter assistance au candidat pour notamment décrocher un contrat. Ce qui selon certains jeunes approchés est loin d'être chose acquise, tant pour nombre d'entre eux, ils sont livrés à eux-mêmes et se voient dérouler le même refrain?:?« Apportez un accord de principe d'un employeur, on verra après», nous dit Ahcen, 18 ans, rencontré à la sortie d'un centre de formation à Alger.Pourtant, ses attributions sont claires. Parmi ces dernières?: procéder à la collecte des offres émanant des entreprises résidentes dans la communes, recenser les possibilités humaines et matérielles et étudier et mettre en ?uvre toute mesure de nature à promouvoir et dynamiser l'apprentissage au niveau de la commune où elle est censée être présente. Elle est présidée par le président de la commission des ?uvres sociales et des affaires culturelles ou son représentant. Contribuent aussi à son fonctionnement?: des représentants du ministère de l'Education, de la Formation professionnelle, mais aussi des représentants des apprentis. «Il faut peut-être souligner que pour l'heure le système n'est pas encore rodé», nous indique un acteur. Selon le sous directeur de l'apprentissage au sein du ministère de la Formation professionnelle, qui intervenait récemment à la Radio nationale?: «Actuellement il y a une instruction ministérielle qui a été diligentée par le ministère pour essayer de redynamiser les commissions et essayer de sensibiliser».D'autant que ces dernières, contrairement à ce qu'on pourrait penser, dépendent du ministre de l'Intérieur qui travaille en partenariat avec le ministère de la Formation professionnelle sur le sujet. Et c'est justement sur la nécessité de relancer les activités de ces commissions que les participants aux Journées de sensibilisation sur l'apprentissage, organisées au courant de ce mois, à Aïn Témouchent et El- Malah, ont insisté. Ces commissions jouent un «rôle très important pour l'existence même de ce mode de formation», avait souligné Mme Boucetta Lynda, directrice du CFPA d'El-Malah.




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