La Casbah
Le carrefour des pétards Dire que la bombe du Mawlid Ennabaoui est désamorcée, c?est aller trop vite en besogne. Alger vit au rythme d?une vie trépidante. Et pour cause, les pétards fusent dans tous les sens. La méridienne et la nuit ne sont plus des arguments de tranquillité, en raison des déflagrations qui se succèdent à une cadence excessive. Cela augure de l?avant-goût d?une toute petite première avant le grand show. C?est qu?ils font du bruit les doubles canons à répétition made in Asie. Le prix est loin d?être attractif, puisqu?un paquet de dix pétards coûte en moyenne la bagatelle de deux cents dinars. Les adolescentes sont les premières à en pâtir et les conductrices roulent toutes vitres fermées : « On ne peut plus faire un pas sans que cela explose sur notre passage », nous confie ce groupe de stagiaires en informatique rencontré à la rue Ferroukhi Mustapha (ex-rue Richelieu). Comment se les procure-t-on ? Mais à La Casbah pardi ! Les produits pyrotechniques introduits frauduleusement font une fois de plus leur incroyable « come-back » en pareille période de l?année à la rue Amara Ali. C?est par ici que transitent les cargaisons d?approvisionnement à destination vers les marchés d?El Biar, d?Ali Mellah, de Belouizdad, de Bachdjarah et de Aïn Naâdja.
Posté Le : 23/03/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : N. D.
Source : www.elwatan.com