Algérie

La carte gagnante


La carte gagnante
Plan ? Pas moins de 400 projets, dans le domaine de l'aquaculture, sont prévus d'ici à 2020 et ce, dans le cadre d'un programme mis en place par le?ministère en charge de ce secteur.Si on considère que la nouvelle ère dans laquelle veut se projeter le secteur arrive à grands pas, celui-ci n'a d'autre choix que de s'adapter aux exigences de l'heure. D'autant que cela coïncide avec les priorités du gouvernement visant à relancer, de manière résolue, l'économie productive et à réactiver l'industrialisation de l'ensemble des secteurs.Une année déjà depuis qu'une feuille de route a été validée (en novembre 2012), avec l'ambition de donner un nouveau souffle au secteur de la pêche, dans lequel le développement de l'aquaculture figure en bonne place. Ainsi, outre l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des personnels activant dans ce segment, un autre levier a récemment été actionné. Il s'agit de l'octroi de crédits bancaires à taux bonifiés (0 %) pour tout investissement dans le domaine de la pêche. Du moins c'est ce qui est envisagé dans la loi de finances 2014.Pour les préposés au secteur, l'aquaculture se veut être la carte gagnante sur laquelle ils veulent miser, d'autant plus que, de nos jours, un poisson sur deux vient de l'aquaculture. «C'est un domaine sur lequel nous comptons beaucoup pour pouvoir améliorer l'offre sur le marché», indiquait récemment le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi. Et le mot qui fâche est lâché : l'offre. Car force est de constater que bien que la production nationale ne soit pas aussi éloignée de celle affichée par les pays voisins, une partie de la population reste privée de ce produit (le poisson) pour cause de ses prix excessivement élevés. Cette situation est due, selon les professionnels, essentiellement, à la spéculation qui gangrène le secteur.«Le secteur de la pêche est l'un des plus infectés par la spéculation. Plus il y a d'intermédiaires, plus les prix grimpent du fait que chaque intermédiaire tient à garantir sa marge», nous explique un professionnel. Pour l'heure et afin de tenir son pari, le secteur se projette déjà à l'horizon 2020. Ainsi, pas moins de 400 projets, dans le domaine de l'aquaculture, sont prévus d'ici à cette échéance et ce, dans le cadre d'un programme mis en place par le ministère en charge de ce secteur. Cet ambitieux programme vise, selon les estimations projetées, une production variant entre 20 000 et 78 000 tonnes de poissons par an. «Ce programme devrait générer pas moins de 10 000 postes d'emplois permanents», selon la tutelle. Dans un premier temps, le programme prévoit le lancement, à partir du début 2014, de 23 projets. Ces derniers devraient être renforcés, à moyen terme, par une dizaine d'autres pour arriver à une production de près de 18 000 tonnes de poissons et la création de 1 000 postes de travail, toujours selon les services du ministère.


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