La carte Chifa avait montré la voie

On est en 2008, l'Algérie est encore à l'âge de pierre en matière de nouvelles technologies. Le chef de l'Etat confie alors une mission périlleuse à son ministre du Travail et de la Sécurité sociale: crée la carte Vitale «made in bladi» qui portera par la suite un nom bien de chez nous à savoir «Chifa». Une carte qui prend soin de la santé des citoyens, une première en Afrique qui permet d'acheter ses médicaments sans débourser de l'argent. Il suffit juste de présenter cette carte. C'était l'exploit qu'avait réussi, en 2008, l'actuel ministre de la Justice, garde des Sceaux Tayeb Louh. Il avait ainsi intégré la culture de la carte numérique chez les citoyens, mais surtout donné le coup de starter de la révolution numérique du service public et sa dématérialisation. Il a dans ce sens balisé le terrain aux changements que l'on est en train de vivre maintenant...