Algérie

La carotte ou le bâton



La carotte ou le bâton
A l'approche du Mawlid ennabaoui echarif, les pouvoirs publics ont interdit la vente des produits pyrotechniques de tous genres. Une mesure préventive qui, selon les responsables, trouve sa justification dans les suites accidentelles qu'elles pourraient provoquer.Sur le plan officiel, les mises en garde du ministère de la Santé et de la Protection civile ont afflué ces différents jours à travers les médias lourds et la presse écrite. La Protection civile a même mené des campagnes de sensibilisation en direction des écoliers, au moment où le ministère de la Santé a mis en garde les citoyens sur les potentiels accidents, et ce, au moment où une lutte semble menée par les services de sécurité contre ces dangereux produits. Malgré cela, on trouve quand même certains «récalcitrants» parmi les commerçants et les pseudo-commerçants d'occasion qui saisissent chaque opportunité pour vendre les produits du moment (charbon, couteaux, barbecues, à l'occasion de l'Aïd El-Adha ; pétards, bougies, encens, à l'occasion du Mawlid ennabaoui, etc.). Ces commerçants d'occasion squattent les rues des souks et des marchés aux yeux de tous et sans souci aucun. Sur un autre plan, faudrait-il rappeler notamment que la conception des pétards a évolué en dangerosité et en puissance ; pour cela, il n'y a qu'à constater leurs déflagrations qu'on n'arrive pas parfois à distinguer des vraies munitions de guerre. Sans oublier, donc, leur bruit assourdissant lors de leur jet sur la voie publique qui porte préjudice aux passants grands et petits. Cela dit, la responsabilité demeure partagée. Car si les jeunes restent subjugués par l'emploi de ces produits sans pour autant qu'ils soient conscients des dangers qui les guettent, les parents, quant à eux, ont une part de responsabilité dans la mesure où ils demeurent la source financière pour l'achat de ces produits à des prix exorbitants. Enfin, même si les pouvoirs publics luttent contre la propagation de ces produits, il n'en demeure pas moins qu'une question taraude quand même les esprits : comment ces produits qui affluent par containers arrivent-ils à passer nos frontières, en dépit des contrôles douaniers'




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