A Benfréha l’accueil a été chaleureux
La caravane des femmes rurales espagnoles organisée par le Centre d’Etudes Rurales et d’Agriculture Internationale (CERAI) s’est arrêtée, hier matin, dans la commune de Benfréha. Les 11 femmes espagnoles rurales ont rencontré les femmes de la maison Amel de l’association APPEPT, présidée par Mme Mekki Zoulikha. Selon cette dernière, la rencontre entre les femmes méditerranéennes a été très bénéfique pour les algériennes qui pensaient que la femme espagnole a atteint le degré d’émancipation et de liberté dont font la propagande les télévisions européennes. Loin s’en faut, la femme espagnole rurale est loin de l’image cathodique. Il faut qu’elle travaille dur tout au long de la journée pour subvenir à ses besoins. «Le visage buriné, les mains sèches et stigmatisées, les femmes rurales espagnoles ont divulgué que «la vie est dure dans la campagne espagnole, andalouse. Il faut se réveiller dès l’aurore pour aller travailler dans les champs ou dans les étables». La parenté de l’imaginaire méditerranéen, vu que l’Oranie a été peuplée de colons et de travailleurs espagnols venus d’Alicante et de l’Andalousie, a permis aux femmes algériennes de mieux comprendre ce quotidien tenace de leurs homologues espagnoles. «Nous ne voulons plus partir à l’Etranger. Cette idée n’est qu’un phantasme. La réalité est plus dure là-bas», ont déclaré à l’unanimité les femmes de Benfréha. Il faut savoir également que des femmes rurales algériennes vivant dans les contrées isolées de notre Algérie vivent les mêmes souffrances que les espagnoles. La caravane espagnole s’arrêtera aujourd’hui chez l’Association Tamari de Boutélis.
Â
B.M.
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Posté Le : 06/04/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com