Alger s’est réveillée hier sous un manteau de neige. L’épaisseur de la poudreuse variait selon les hauteurs des reliefs, mais les habitants de la capitale ont commencé la journée sous le signe du froid et des inconvénients de conditions climatiques extrêmes auxquelles ils ne sont pas habitués.
F.-Zohra B. - Alger (Le soir)
Alors que les Algérois pensaient avoir vécu une situation exceptionnelle il y a de cela dix jours suite aux chutes de neige, ils ont été surpris hier matin par le retour de la poudreuse.
C’est dans la nuit que les chutes de neige ont repris, comme annoncé par les services de l’ONM, et ont même recouvert la plupart des quartiers d’Alger-Centre, situés au même niveau que la mer.
Dès l’aube, les personnes sorties de chez elles pour aller travailler ou accompagner leurs enfants à l’école ont dû faire avec des conditions climatiques exceptionnelle et peu communes dans les régions du littoral.
Les chutes de neige aux environs de 8 heures du matin, donc au moment de la rentrée des classes, ont provoqué d’importants embouteillages au centre-ville. Les automobilistes ne savaient quelle conduite adopter pour éviter de déraper. Ceci notamment quand il s’agissait d’aborder une descente ou une pente abrupte.
Cette situation a provoqué un vent de panique chez les usagers, et ce, même aux environs du centre-ville où les chutes de neige ont paralysé la circulation.
Les habitants des hauteurs, telles que Bouzaréah, Ben Aknoun, El Biar, Hydra et Dely Brahim, ont dû prendre leur mal en patience en effectuant leur trajet quotidien. Ceci d’autant qu’une épaisse couche de neige avait recouvert ces quartiers dès les premières heures de la matinée.
A Alger-Centre, la neige était aussi au rendez-vous et l’accès à la place du 1er-Mai par l’avenue de l’ALN était rendu difficile par l’accumulation de la neige et le verglas. La circulation au niveau des principales artères de la capitale, d’habitude bloquée, était hier particulièrement fluide.
Les embouteillages qui se sont formés au niveau des voies rapides ceinturant la capitale ont empêché l’arrivée des automobilistes se dirigeant vers le centre-ville. Les voitures étaient recouvertes de neige, témoignant des quantités tombées dans la nuit et en début de matinée.
Vers dix heures, d’importantes averses sont venues compliquer les choses et stresser encore plus les Algérois qui avaient de plus en plus de mal à se déplacer, à se rendre à leur travail, à vaquer à leurs occupations quotidiennes. Ceci alors que les écoles de la région ouest n’ont pas connu une grande fréquentation du fait que les élèves n’ont pu se déplacer.
L’inquiétude et le désarroi d’une bonne partie des Algérois s’est accentuée en fin de matinée, quand la nouvelle concernant un autre BMS effectif à partir de 15 heures avait été annoncée par les services météo. Beaucoup ont donc préféré aller récupérer leurs enfants à l’école plus tôt, surtout ceux scolarisés dans les établissements de l’ouest d’Alger.
F.-Z. B.
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Posté Le : 14/02/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : F.-Zohra B.
Source : LeSoirdAlgerie.com du mardi 14 février 2012