La capitale du Yémen, Sanaâ, s’offre un petit lifting

La capitale du Yémen, Sanaâ, s’offre un petit lifting Sanaâ, la capitale du Yémen, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, est depuis cinq jours le théâtre d’une vaste campagne de propreté destinée notamment à lutter contre «les souks anarchiques» qui envahissent les trottoirs et entravent la circulation. Cette campagne mobilise la municipalité et plusieurs institutions gouvernementales spécialisées, rapporte vendredi l’agence officielle SABA.Elle consiste à lutter contre les marchés de fortune qui empiètent sur les trottoirs. Leurs marchandises hétéroclites débordent sur les principales artères de la ville, obstruent les passages pour piétons, entravent la circulation et provoquent des embouteillages chroniques. Elle vise aussi à éliminer les tas de détritus qui s’entassent durant plusieurs jours dans les ruelles labyrinthiques et populeuses de la ville. Edifiée dans une vallée de montagne, à 2.400 mètres d’altitude, Sanaâ abrite plus de cent mosquées mais surtout des milliers de maisons-tours aux nombreux étages, datant d’avant le XIème siècle. Leurs façades en briques roses, ornées de bandeaux blancs et de fenêtres aux vitraux multicolores, font la beauté de la ville. «Il faut voir Sanaâ, même si le voyage est long», dit un adage arabe pour évoquer la beauté de la capitale yéménite. Le Yémen, qui compte parmi les pays pauvres de la planète, table sur le tourisme pour pallier l’épuisement progressif des réserves de pétrole.