Une délégation de la Confédération algérienne du patronat (CAP) a été reçue, hier, au Premier ministère. L'information nous a été confirmée par le président de cette organisation patronale, Boualem M'rakech. "Nous avons été reçus au Premier ministère. Nous avons exposé les grandes lignes d'une étude élaborée par la CAP avec des experts algériens et internationaux", nous a indiqué Boualem M'rakech. Intitulée : "Stratégie du développement économique durable pour les 15 prochaines années", le document d'une trentaine de page met en exergue le potentiel de l'économie algérienne en insistant sur le rôle du secteur privé dans le développement économique. L'Etat ne peut poursuivre le financement des projets par les dépenses publiques. Ce moteur de développement est en train de s'essouffler. Du coup pour le président de la CAP, l'Etat doit passer le relais au secteur privé qui doit retrouver son rôle. Pour M. M'rakech il faut faire confiance au secteur privé pour diversifier l'économie algérienne, son industrie, et son agriculture sans oublier les services. Le secteur privé recèle d'énormes potentialités qui peuvent être mises au service d'une économie ankylosée par la rente pétrolière. Il souhaite s'exprimer plus librement au plan économique pour peu qu'un projet global plus cohérent, plus ambitieux l'intègre dans le jeu. Les projets identifiés dans le document de la CAP s'inscrivent dans cette démarche. M. M'rakech évoque des projets dans le tourisme, les énergies renouvelables, les technologies vertes, la santé, l'agriculture, les activités minières, les industries propres et dans l'éducation et l'enseignement supérieur. "C'est un document qui apporte un plus" soutient le président de la CAP, évoquant six projets en voie de finalisation. "Nous avons, également établi une feuille de route". M. M'rakech estime qu'il faut encourager les petites et moyennes entreprises. Les petites et moyennes entreprises (PME), a-t-il souligné, jouent un rôle économique et social très important, à la fois par leur importance dans le tissu économique et par la création d'emplois, un rôle fortement apprécié en cette période de crise. Dans la plupart des pays développés, plus de 90% des entreprises sont des PME, elles représentent une part substantielle du PIB et génèrent plus de la moitié des emplois. "Il faut libérer les initiatives" plaide M. M'rakech annonçant la création "d'une commission économique et d'échange" par la CAP. La plus ancienne organisation patronale prévoit l'organisation d'une conférence de presse demain, lundi.M. R.
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Posté Le : 26/02/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabhi Meziane
Source : www.liberte-algerie.com