Algérie

La CAP et la Fntp passent à l'acte



La CAP et la Fntp passent à l'acte
Les opérateurs qui n'apportent pas de valeur ajoutée en matière de formation, transfert de la technologie et autres créations d'emplois, n'ont pas de raison d'être en Algérie.
La Confédération algérienne du patronat (CAP) et la Fédération française des travaux publics et la construction (Fntp) brisent les tabous des incompréhensions et des préjugés. «Nous sommes restés depuis longtemps au stade des pourparlers et des séminaires. Maintenant, il est temps de dissiper les blocages administratifs et autres, afin d'arriver à un véritable partenariat», a affirmé, hier, Mohamed Merrakech, président de la CAP, en marge de la signature d'un protocole d'accord à l'hôtel Hilton à Alger. Confiné dans le silence et la crainte de mal faire, depuis la signature d'un protocole d'accord le 16 avril dernier et qui devrait tracer les contours d'un partenariat durable, les acteurs des deux organismes concernés, sont restés «agrippés dans un silence assourdissant», au moment où d'autres opérateurs économiques plus agressifs, notamment les Chinois et autres pays occidentaux, se battent pour avoir leur part de gâteau dans un marché de la concurrence nationale et internationale ouvert à toutes les questions. Secoué par l'attitude des investisseurs français qui sont restés trop prudents par rapport à d'autres opérateurs étrangers, qui sont plus engagés depuis, M.Merrakech livre ses arguments à qui voudra l'entendre: «Nous sommes ouverts pour débattre toutes les questions posées sur la table des négociations afin de lever les verrous. Mais nous insistons, de notre côté, que la formation et le transfert de la technologie sont pour nous des éléments fondateurs de partenariat durable et stratégique», dit-il. S'agissant des prix, le marché chinois est le plus offrant dans le monde entier. De son côté, Baghdadi Hemaz, Algérien établi en France, avocat et conseiller chargé de transmettre les messages et les préoccupations des représentants des deux organismes, à savoir la CAP et la Fntp, dira à ce propos: «Il est évident que les choses soient claires dès le départ, dans toutes les négociations. Mais, le rapprochement entre opérateurs est soumis à la création d'un environnement économique et administratif qui rassure les deux parties», a-t-il souligné en marge de cette rencontre. Pour convaincre les investisseurs et tout opérateur économique de s'engager dans les projets de partenariat, «il faut être dans une position de force où tous les moyens nécessaires soit mis place», a-t-il ajouté. S'inscrivant dans une vision d'échanges et de développement économique durable, l'Algérie s'ouvre aux investissements qui répondent aux besoins du développement de son économie, d'abord. Les opérateurs qui n'apportent pas de valeur ajoutée en matière de formation, transfert de la technologie et autres créations d'emplois, n'ont pas de raison d'être en Algérie. La Fntp et la CAP sont engagés dans un processus de partenariat qui prend en charge les besoins spécifiques du pays avant tout. «Il est inutile d'aller chercher une chose plus loin, alors qu'elle existe à côté», dit-on et ce, pour peu que les règles économiques soient respectées.
Organisé en présence des représentants des organismes bancaires et financiers telles que l'Abef (Association des banques et établissements financiers) et la BDL (Banque de Développement Local) et autres ministères, la rencontre des patrons algériens et français devra déboucher sur du concret.




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