La canicule, le manque d'eau et les coupures de courant

Les habitants de la wilaya de Mascara ont vécu, cette année, une période d'été des plus chaudes, la température étant passée de 36°,  37° à 48° et plus à l'ombre. Cette vague de chaleur, qui s'est abattue à plusieurs reprises sur la région, a laissé le citoyen mascaréen perplexe devant ce changement climatique inhabituel.

    Pourtant, tout le monde sait que le climat de Mascara est connu par sa fraîcheur en cette période, après celui d'Oran et de Tlemcen, mais ne ressemblant pas à celui de Relizane ou Chlef. Maintenant, tout a changé, une évolution inexplicable. Devant cette situation critique où la chaleur torride sévit, les Mascaréens ont pris d'assaut les boutiques d'électroménager pour se procurer des ventilateurs et des climatiseurs. Le prix du ventilateur a dépassé les 4.000 dinars et les climatiseurs ont vu une hausse des prix de 6.000 à 7.000 dinars, selon la marque, c'est-à-dire celui de 20.000 dinars est vendu à 25.000 ou 26.000 dinars et celui de 29.000 dinars est vendu jusqu'à 36.000 dinars chez certains revendeurs.

    Hormis la chaleur, les habitants des régions de Mohammadia, Sig, Ghriss et Oued El-Abtal ont connu une insuffisance en matière hydrique en cette période. A Mohammadia et Sig, certains quartiers ont vécu le calvaire et l'eau n'arrive qu'une fois par semaine. A Oued El-Abtal, l'eau ne coule qu'une heure toutes les 72 heures, soit par insuffisance soit en raison de pannes répétées, a-t-on appris. Des localités de la wilaya ont connu aussi des coupures du courant électrique par excès de chaleur, chose qui n'a pas été du goût de certaines familles qui ont organisé des  noces ou des circoncisions de leurs enfants, entre autres.

    A rappeler aussi que plusieurs familles aisées ont préféré quitter les lieux pour passer leurs vacances au bord de la mer dans le calme et la sérénité, loin de la chaleur. A noter aussi que plusieurs incendies se sont déclarés ici et là dans les quatre coins de la région en cette période caniculaire, mais l'intervention énergique des services de la Protection civile a été salutaire.