La candidature algérienne pour la CAN-2019 sous la loupe

Candidate pour l'organisation de la 32e édition de la Coupe d'Afrique des nations de football, l'Algérie est depuis mardi dernier sous la loupe de la commission d'inspection de la CAF.En effet, la délégation de la CAF multiplie depuis son arrivée à Alger ses sorties sur le terrain pour voir de près la solidité du dossier algérien. Après avoir visité les stades de Koléa, du 5 Juillet, de Baraki et de Blida, la délégation conduite par le Malien Amadou Diakité, accompagné d'Adoum Djibrine (Tchad), Amr Fahmy (Egypte) et Paul Bassey (Nigeria), devait également se rendre à Annaba et Oran pour s'informer sur l'état des lieux des infrastructures qui devraient accueillir la compétition en 2019, dans le cas où la candidature de l'Algérie serait retenue. Les hôtels, mais aussi les infrastructures liées au transport et les communications, sont suivis avec beaucoup d'attention de la part des membres de la délégation africaine.AtoutsL'Algérie, qui avait accueilli la CAN une seule fois en 1990, mise sur l'engagement de l'Etat pour l'organisation de cette compétition, surtout qu'une enveloppe conséquente a été allouée à la construction de nouveaux stades couverts et complexes sportifs au nombre de 11. Les Algériens misent aussi sur l'expérience du pays qui avait par le passé organisé des manifestations sportives d'envergure, notamment les Jeux méditerranéens de 1975, les Jeux africains de 1978, les Jeux panarabes de 2004 ainsi que la Coupe d'Afrique des U17, en 2009 et récemment le Championnat d'Afrique des nations (2013). Du côté algérien, on estime que le dossier est bien ficelé pour pouvoir abriter une seconde fois la compétition africaine.ConcurrenceL'Algérie n'est pas le seul pays à vouloir abriter la 32 e édition de la CAN-2019. Il y a aussi la Côte d'Ivoire, la Guinée, la Zambie, le RD Congo et le Cameroun. Chaque pays tente de faire valoir ses atouts pour décrocher l'organisation de cette compétition. Le nom du pays qui devrait organiser cette édition sera connu en septembre 2014. Mais les Algériens, à l'instar du ministre des Sports, Mohamed Tahmi, estiment que l'Algérie a le potentiel pour organiser cette compétition. La même confiance est affichée par le directeur des études prospectives des programmes d'investissements au MJS, Rédha Doumi.Il dira à ce propos : «Grâce au travail de collaboration avec la Fédération algérienne de football, on essaye de présenter le meilleur dossier possible tout en respectant les exigences d'organisation émises par la Confédération africaine de football.»