Algérie

La campagne labours-semailles sauvée



La campagne labours-semailles sauvée
Elle aurait pu être remise en cause si ce n'est l'intervention énergique du ministère de l'Agriculture. Les prix des engrais viennent d'être ramenés par on ne sait quel mécanisme à leur seuil initial.
Une enquête sera diligentée auprès des structures appropriées pour déterminer les tenants et aboutissants de l'augmentation des prix des engrais qui ont, en l'espace d'une semaine, grimpé pour atteindre des pics vertigineux. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le ministre de l'Agriculture, le Dr Rachid Benaissa, avait déclaré que la campagne labours-semailles 2011/2012 risquait d'être compromise à cause de l'augmentation des prix qui pour la plupart ont doublé. Ce n'est pas la première fois que cela se passe. C'est pratiquement tous les ans que des turbulences sont constatées. En 2007/2008, probablement les mêmes milieux ont importé d'importantes quantités d'engrais qu'ils ont revendues à des prix prohibitifs, décourageant toute entreprise pour le développement agricole. L'OAIC, sous prétexte que les prix d'encouragement pour l'achat de la production céréalière étaient conséquents, a estimé qu'il fallait augmenter les prix des semences. Lequel «conseil» fut appliqué et les résultats ne se sont pas fait attendre. Peu de céréaliculteurs peuvent s'offrir le luxe d'acquérir les fertilisants, les engrais et les semences. Heureusement, une pluviométrie exceptionnelle a permis aux agriculteurs de cultiver sans stress les céréales. D'autres actions déstabilisatrices furent engagées notamment dans la filière lait et celle du blé de mouture. Certains élus, minoritaires, censés défendre l'intérêt général sont devenus des acteurs maléfiques. Heureusement qu'à chaque fois ils sont débusqués. Ils ont fait un montage pour imposer à l'Algérie l'importation de viande ovine soudanaise non homologuée par l'OIE. Quel rôle doit jouer l'Etat dans de pareils cas ' Il n'y a pas trente-six mille solutions : il faudrait que l'Etat contrôle la structure des prix par les voies légales, notamment les Douanes algériennes, et qu'il sévisse en cas de tentative de déstabilisation du marché national. Rappelons que cette année, il n'y a pas eu d'augmentation des produits chimiques au niveau des Bourses mondiales, car certains pays européens ont laissé leurs terres agricoles en jachère.


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