Algérie

La campagne différemment appréciée par la presse nationale


La campagne différemment appréciée par la presse nationale
La campagne électorale pour les législatives du 10 mai 2012, qui tire à sa fin, a été différemment appréciée par la presse nationale dont beaucoup de Titres ont réservé leur édition de samedi à cet événement politique.
Pour le quotidien Echaab, tous les indices relèvent que le taux de participation des citoyens au vote de 10 mai sera "important", vu les garanties offertes par l'Etat pour un scrutin " transparent".
Les candidats en lice pour les élections du 10 mai ont proposé durant la campagne des discours et programmes "différents" mais étaient tous unanimes sur le point relatif à l'importance d'une "participation massive à ce rendez vous", souligne le même quotidien dans un autre article.
"Les partis redoublent d'activité", relève de son côté Horizon en page Une, et reprend les propos du président du Mouvement Populaire Algérien (MPA), M. Amara Benyounès, qui a déclaré dans un meeting la veille que s'"il était convaincu qu'il y aurait fraude, il n'aurait pas participé" à ces élections.
El Watan, dans un commentaire intitulé Leçon de démocratie , estime de son côté que si les électeurs ont "bien du mal" à être convaincus de la nécessité "historique" d'aller voter le 10 mai, c'est dû au "déficit démocratique du pays".
"Une campagne peu concluante", écrit de son côté l'Expression, selon lequel la campagne électorale qui tire à sa fin a été monotone, sans attrait".
"Ni les meetings tenus dans des salles à moitié vides, ni les permanences ouvertes à l'occasion par certaines formations, ni les panneaux d'affichage dont la moitié est restée vierge, n'ont pu faire sortir le potentiel électeur de sa léthargie", estime encore L'Expression.
"Face à la pléthore des candidats, les électeurs déroutés", titre en Une Le Soir d'Algérie. La campagne électorale pour les législatives arrivant à terme dans quelques jours, ne connaît pas dans sa dernière phase, "un engouement public", estime le Soir.
Par ailleurs, Liberté consacre plusieurs pages à cette campagne électorale, focalisant son intérêt sur plusieurs meetings électoraux. "Les candidats peinent à se faire écouter à Tizi-Ouzou , Une campagne ratée à Annaba", "Entre le souk des législatives et le marché des légumes", sont entre autres les titres de ses différents comptes rendus sur cet événement.
Dans une chronique consacrée à la campagne électorale et les raisons de l'"indifférence des citoyens", La Tribune estime que le désintérêt des Algériens pour les législatives, "inédit par son ampleur, sa profondeur et ses modes d'expression", est la conséquence directe de la "dépolitisation de la société".
El Khabar écrit de son côté que la campagne a commencé "timidement" et se termine "timidement". A J-2 de la fin de la course électorale, par peur du boycott, les candidats continuent de plaider dans leurs discours pour une participation massive des citoyens à ce rendez-vous.
El Fedjr estime de son côté que la quasi totalité des candidats en lice n'ont pas de "programmes électoraux" ou de personnalités " charismatiques", à défaut, ils n'avaient le choix que "d'évoquer" les réalisations du chef de l'Etat, son histoire et ses positions.
El Chourouk el Yaoumi est revenu également dans son édition de samedi sur les discours de campagne électorale des candidats à ces élections législatives.