S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, le P-dg de la Compagnie algérienne d'assurances et de garantie des exportations (Cagex), Djilali Tarikat a indiqué que sa compagnie couvre 10 à 15% du volume global des exportations algériennes hors hydrocarbures, rappelant ainsi que près de 25% des quelques 700 entreprises exportatrices algériennes que compte le pays sont assurés à la Compagnie algérienne d'assurances et de garantie des exportations (Cagex).Par ailleurs, M. Tarikat a évoqué la nécessité à l'adaptation de la législation pour encourager davantage les exportations algériennes hors hydrocarbures qui se sont chiffrées à seulement 1,8 milliard de dollars en 2017, soit 5% des exportations globales du pays, expliquant ainsi, qu'il doit y avoir nécessairement une mise à niveau de notre législation et de nos réglementations relatives au commerce international. Sur ce point, M. Tarikat a souligné que beaucoup d'exportateurs rencontrent des difficultés dans la réalisation de leurs exportations si nos lois ne sont pas mises à niveau. Le même responsable a ajouté, à ce propos qu'il s'agit surtout de mettre en valeur l'assurance crédit pour l'exportation et de revoir les sanctions prévues par la loi actuelle à l'encontre des exportateurs qui ne rapatrient pas les recettes en devises provenant de leurs exportations, qui sont passibles de 2 à 7 ans de prison, tout en révélant l'importance de maîtriser les créances algériennes à l'étranger. De même, il a expliqué que le recours à la Cagex permet de recadrer les opérations d'exportations et de donner aux opérateurs les instruments nécessaires pour activer dans ce domaine en toute transparence, soutenant que : «Cela ne sert à rien d'exporter la marchandise sans rapatrier la contre-partie (en devises», affirmant, dans ce contexte que : «Même si l'impact du phénomène de non- rapatriement n'est pas très significatif sur la balance de paiements, il est important en terme proportionnel.» Outre les dispositifs juridiques, le P-dg de la Cagex, M. Tarikat a considéré que le décollage de l'activité d'exportation en Algérie était également tributaire de l'amélioration du règlement de change, des infrastructures et de l'organisation de contrôle des frontières.
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Posté Le : 15/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mehdi I
Source : www.lnr-dz.com