La CAN-2015 (version marocaine) n'aura pas lieu au royaume chérifien. La collection des craintes d'un échec est d'une méchante réaction de la rue serait l'une des principales raisons.Le Maroc perd sur les différentes facettes qu'offre cette prodigieuse manifestation sportive aux couleurs africaines. La réponse du Maroc est connue, avant même l'ouverture de la séance de travail qui devait réunir la CAF et le Maroc. Pour la CAF, cette réunion n'est en fait qu'une rencontre de principe. Le résultat était connu bien à l'avance. La Confédération africaine savait qu'aucun terrain d'atterrissage pour cette manifestation n'apparaissait sur son écran radar. Le royaume maintient sa demande de report de la CAN-2015 et souhaite l'organiser à une autre date en fonction de l'évolution du virus. La commission parlementaire consacrée aux secteurs sociaux de la jeunesse et des sports, tenue le mardi 4 novembre, a été convaincue par les motifs évoqués par le ministère de la Jeunesse et des Sports. L'opposition qui avait interpellé auparavant Mohammed Ouzzine sur l'état d'avancement des négociations entre le Maroc et la Caf avait eu la réponse. Le journal marocain «Medias24», rapporte qu'un député confirmera que son groupe parlementaire connaissait la suite qui sera donnée à la délégation de l'instance africaine, «le Maroc n'a pas l'intention de céder face aux injonctions de la CAF car le risque sanitaire est trop grand, nous crampons sur notre position de report pour ne pas mettre en danger la santé de nos concitoyens». Pour démontrer la puissance de ses motifs, il fera cas de cette femme malade qui est montée dans un bus et qui a contaminé 50 personnes dans le pays subsaharien. L'opposition reproche à leur ministre d'avoir pris seul le train du refus sans avoir consulté le Parlement et négocié directement avec la CAF avant d'annoncer publiquement que le Maroc souhaitait le report de la CAN. Les conséquences de cette déclaration ne seront pas sans effets : atteinte à l'image du Maroc, qui ne cesse de ramailler son image notamment vis-a-vis des Occidentaux. Il reste à présent coincé dans ses sabots et doit impérativement chercher la meilleure sortie pour éviter l'irréparable. Trop tard crie la rue, «nous allons ramasser les débris de leur décision fatale» . Il y a débord cet appel lancé par la confédération pour sélectionner un ou des pays pouvant remplacer le royaume. Ensuite si aucun candidat ne se présente, à la porte de cette institution, la CAF se verra dans l'obligation de reporter ou d'annuler l'événement. Si cette option est posée, le Maroc n'échappera pas aux sanctions qui ne feront pas dans le détail. De lourdes sanctions sportives feront de l'ombre à la couronne royale. En plus deux à quatre années de sanction qui frapperait le football marocain, il sera interdit de compétitions continentales. Sur le plan financier, le règlement de la CAF prévoit de lourdes sanctions, à commencer par une amende de 50 000 dollars. Une réparation des préjudices financiers subit sur la billetterie, le sponsoring et éventuellement les droits télévisuels. Une bataille juridique en perspective, pour évaluer les dommages subis. Outre cette collection de pénalités, la bataille de l'image à laquelle le Maroc aura à faire ne sera pas facile à gérer. La CAF ne fermera pas le dossier. La réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) qui aura lieu demain lundi au Caire pour trancher définitivement le sort de la CAN-2015, vient de lancer la procédure d'accréditations des médias pour assurer la couverture de cette compétition. Quel que soit le pays d'accueil de cette compétition. C'est forcement une manière de prendre de l'avance et d'éviter tout retard et cette décision de la d'accréditer les médias est une réponse à ceux qui pensent que la CAN-2015 risquerait d'être annulée. Le Tunisien Tarek Bouchammaoui, ancien président de la commission des arbitres de la CAF, a affirmé lors de l'émission «Forum Sport» de la Radio Mosaïque FM que «la prochaine édition de la CAN ne peut être reportée et ce malgré la réponse formulée dans ce sens par le pays organisateur, le Maroc.» Pas question de remettre en question le calendrier international des événements footballistiques, adopté depuis quelques années en concertation entre la FIFA et les instances continentales». Il précisera par ailleurs que ce calendrier fait obligation à la CAF d'organiser la CAN tous les deux ans dans l'intervalle allant du 15 janvier au 15 février. Voilà ce qui est clair et qui explique le refus de la CAF de reporter la compétition à l'été prochain. Il donnera un avis qui rejoint celui des observateurs avertis, «les arguments avancés par le Maroc ne sont pas convaincants puisque le Maroc va accueillir en décembre prochain, la Coupe du monde des clubs qui verra la participation du Real Madrid lequel viendra de l'Espagne au moment où ce pays vient de confirmer la présence sur ses terres de deux cas d'Ebola. Enfin répondant à une question de l'animateur, il confirmera que la CAF n'a sollicité ni la Tunisie ni l'Algérie pour l'organisation de la CAN-2015. Ces deux pays ont fait connaître bien avant leur indisponibilité à accueillir ce rendez-vous sportif. Qui abritera la CAN-2015 ' La CAF préfère le silence à la confirmation, certainement pour des raisons qui lui sont siennes.
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Posté Le : 09/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H hichem
Source : www.lnr-dz.com