La Fédération algérienne de football (FAF) a publié hier, sur son site, la «mise en garde sévère» qu'a prononcé contre elle la Confédération africaine de football (CAF) «suite à la mauvaise organisation (par l'OPOW de Blida, dixit le communiqué de la FAF) qui a caractérisé le match Algérie-Malawi, marqué par l'envahissement du terrain à plusieurs reprises par des supporters, ce qui a entraîné momentanément l'arrêt de la rencontre, ainsi que les envahissements de la pelouse à la fin du match».Cet épisode alimente le chapitre de la guéguerre que se livrent la wilaya de Blida et la FAF. Tout ce qui est contenu dans la correspondance de la CAF est avéré et que les deux parties algériennes sont tenues de régler au mieux des intérêts de l'équipe nationale et du football algérien. Il est inadmissible qu'en pleine période de lutte contre la violence dans les stades, de tels faits puissent se produire dans un stade qui abrite un match international officiel.Les responsabilités des uns et des autres doivent être situées clairement afin d'éviter que les Verts soient les victimes d'un conflit qui n'a pas de nom. Sur un autre plan, il y a lieu de mettre l'accent sur les carences avérées et renouvelées en matière d'organisation du travail et de la mission des journalistes (algériens et étrangers) accrédités pour la couverture des rencontres internationales à Blida. Dans ce chapitre, l'OPOW de Blida n'a rien à voir puisqu'il relève des prérogatives exclusives de la Fédération et de sa division médias.Rares ont été les fois où les journalistes ont pu travailler normalement et convenablement au stade Mustapha Tchaker. Plus d'une fois, des confrères ont déploré les conditions lamentables dans lesquelles ils accomplissent leur mission au niveau de ce stade, où l'anarchie est toujours de mise dans ce domaine. Nonobstant l'inobservation répétée des règles d'usage en matière de conférence de presse d'après-match, sans parler de l'anarchie qui a presque toujours régné en mixed zone, les organisateurs de la FAF ont très rarement rempli leurs obligations dans ce domaine.Le vase a débordé à l'occasion de la rencontre Algérie-Malawi, jouée le 15 octobre dernier à Blida. L'équipe nationale a élu domicile à Blida depuis 2008 sans que la Fédération ne se soucie des conditions de travail des journalistes. Les victoires et les qualifications obtenues par les Verts ont toujours masqué les graves manquements aux conditions de travail des journalistes. Espérons seulement que la sonnette d'alarme tirée par la CAF réveillera tous ceux qui ont une once de responsabilité dans l'organisation d'événements aussi importants que les matchs de l'équipe nationale.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 28/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Yazid Ouahib
Source : www.elwatan.com