Algérie

La CAF absente du Mondial !



On a beau critiquer la triste performance des équipes africaines au Mondial-2018, mais on ne cessera de critiquer la très mauvaise performance de la CAF, absente à ce Mondial.L'instance du Malgache Ahmed Ahmed est restée de marbre face aux injustices dont ont été victimes ses représentants face à la fameuse trouvaille de la vidéo-assistée référée (VAR). Les langues se délient et critiquent l'absence de la CAF. Le football africain, dit-on, est faible, incapable d'égaler le niveau des grandes nations européennes, mais on ne cessera de souligner que cette différence s'accélère lorsque ce football échappe aux mains des Africains. Son élimination de la CM 2018 est à 60% l'effet de cette vidéo conçue pour mettre à l'abri les erreurs d'arbitrages. Oserons-nous dire que cette technologie ne serait mise en expérimentation que sur les rencontres africaines, avec dans le tas quelques-unes européennes ' Mais, malgré la très mauvaise performance affichée par nos équipes africaines, toutes ou presque ont été matraquée par cette vidéo.
Les erreurs non signalées par l'arbitrage se résument par ses avertissements non mérités, ces fautes de main volontaires ou intentionnelles non sifflées en faveur des équipes africaines surtout lorsque celles se situaient à proximité de la surface de réparation. D'autres cas non sifflés, les charges irrégulières ou encore ces mains jugées involontaires... des erreurs qui ont empoisonnées la vie des joueurs.
On est très loin de 1982, pour voir lors du Mondial espagnol, la CAF présidée par l'Ethiopien Ydnekatchew Tessema, prendre position pour protéger l'Equipe nationale algérienne, lorsque le match de la honte qui avait opposé l'Allemagne et l'Autriche était combiné pour faire éliminer l'Algérie. Il avait haussé le ton et mis en demeure la FIFA de corriger le calendrier des rencontres, de faire jouer les matchs de la 3e journée, le même jour et à la même heure.
Aujourd'hui, cette tonalité est absente et les sélections africaines, sont utilisées comme des cobayes. Victimes des bourdes de ce système. Des cas flagrants expliquent cette visée : les Nigérians privé d'un penalty alors qu'il y avait main du défenseur argentin, Rojo, que l'arbitre turc, Chakir, n'avait pas sanctionné. Les protestations, quant à elles sont plus vite sanctionnées que les fautes commises sur le terrain par l'adversaire des équipes africaines. Du Maroc au Sénégal, en passant par le Nigeria, la Tunisie et l'Egypte, tout le monde affirme que ces fautes sont loin d'être anodines.
Ce n'est pas pour rien si le président de la FRMF a dénoncé, dans une lettre adressée au président de la FIFA, l'arbitrage dont a été victime le Maroc. «Nous estimons sans ambages que les erreurs arbitrales survenues notamment lors des deux matchs cruciaux face au Portugal et face à l'Espagne ont gravement pénalisé notre sélection nationale en la privant de jouer ses chances de qualification à égalité avec les équipes concurrentes de son groupe», et d'ajouter dans sa «La gravité desdites erreurs arbitrales est d'autant plus manifeste que lors de ces deux matches (face au Portugal et face à l'Espagne), le recours à la vidéo assistance aux arbitres (VAR) n'a servi qu'à préserver les intérêts de nos concurrents.
En témoigne le non recours à cette technologie, censée amoindrir le biais de subjectivité arbitrale, dans le cas de penaltys non sifflés en faveur du Maroc face au Portugal (4e, 30e et 80e minutes)», précise la lettre de Lakjaa. Qui termine par :
«En revanche, elle a été utilisée pour valider indûment le deuxième but de l'Espagne entaché par plusieurs erreurs : une sortie de but non signalée par les arbitres aboutit à un corner qui a été exécuté du mauvais côté, et qui a donné lieu à ce deuxième but espagnol».
Pour tenter de désamorcer le climat brûlant, la FIFA ne trouve excuse que d'annoncer des réglages seront apportés prochainement. Gianni Infantino ne pouvait faire mieux. Quant à Ahmad Ahmad, le président de la CAF, censé être présent, ou représenté, est absent, lui qui disait «J'ai été élu à la tête de la Confédération africaine de football pour défendre les intérêts de l'Afrique. C'est vrai que je suis vice-président de la FIFA. Mais c'est par ès-qualités».
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