Algérie

La Caci se tourne vers l'Afrique



Le déploiement des produits algériens sur les marchés africains se confirme et se développe à un rythme soutenu, inscrivant des avancées notables en matière d'exportation, notamment pour les deux dernières années. C'est du moins ce qui ressort du bilan des activités de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, qui fait état, pour l'année 2021, du lancement d'un programme portant sur la «création de conseils d'affaires avec plus de 20 pays africains, dont les demandes ont été envoyées à travers le ministère des Affaires étrangères, avec un suivi hebdomadaire, en vue de la concrétisation de ces projets».Cela dénote une stratégie qui vise à dépasser le stade de commercer avec les pays africains limitrophes tel que le Mali et la Mauritanie, à travers des échanges et des partenariats qui demeurent en phase d'expérimentation, et aux résultats encore faibles.
Les objectifs de cette approche visent désormais à pénétrer le vaste marché africain dans sa profondeur, et ce à travers les actions essentiellement dédiées à véhiculer une nouvelle image de l'Algérie, basée sur «la sensibilisation des partenaires étrangers à l'amélioration, à l'évolution du climat des affaires et à la promotion des facilitations accordées en Algérie». C'est dans cette optique que les échanges avec des partenaires africains s'étendent à travers la création de conseils d'affaires avec des partenaires qui pèsent lourd sur la marché africain, comme le précise la Caci, à travers la création, en 2021, d'un conseil d'affaires algéro-kenyan, algéro-ukrainien, algéro-mozambicain et algéro-béninois.
Ces derniers peuvent représenter des ouvertures franches et rentables pour les produits algériens, d'autant plus que le renforcement du cap africain signifie également l'émergence d'un éventuel équilibre avec les actions d'importation qui en général, découlent des conseils d'affaires avec les pays européens tels que l'Italie, la France et la Turquie, où, le plus souvent, il s'agit d'importation de matière première. C'est donc vers l'établissement d'un contrepoids à l'importation d'une importance capitale pour les équilibres financiers, certes, mais également bénéfique pour l'attractivité des produits algériens.
Il est clair que les répercussions de cette vision ne manqueront pas d'impacter sensiblement la relance économique, à travers une nouvelle dynamique qui viendra pérenniser l'activité des entreprises algériennes, booster la production nationale, créer et préserver les emplois, et réduire les volumes des importations.
C'est dans ce sillage que les activités de la Caci ont porté sur «l'objectif de vulgariser et de déterminer les opportunités d'affaires, notamment en matière d'exportation des produits algériens et de la conclusion d'accords de partenariat, à travers 24 rencontres commerciales ayant regroupé des investisseurs algériens avec leurs homologues de plusieurs pays durant 2021».
Par ailleurs, le bilan des activités de la Chambre algérienne a évoqué l'organisation de rencontres d'affaires virtuelles et en présentiel, au profit de sociétés algériennes, avec des entreprises représentant plusieurs pays, ainsi que l'organisation, l'année dernière, de la première rencontre des conseils d'affaires algéro-malien, algéro-qatari, algéro-nigérien et algéro-kenyan, ainsi que de l'organisation de la 2e session du conseil d'affaires algéro-iranien.algéro-camerounais, algéro-portugais, algéro-nigérien, algéro-crotate, algéro-bangalais et algéro-zimbabwéen.


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