La CAAR a consacré un milliard à la sensibilisation des parents d’élèves

Sur 300.000 élèves à Oran, seulement 21 sont assurés L’assurance des élèves du système scolaire contre les différents risques étant entrée en vigueur depuis des années, peu de parents y ont répondu favorablement. C’est ce qui ressort des informations puisées auprès de cadres de la Compagnie algérienne d’assurance et de réassurance (CAAR) qui font état de seulement 21 élèves ayant contracté depuis septembre et à ce jour une police d’assure sur les 300.000 potentiels. Les primes payées pour la couverture des 21 assurés s’élèvent à 1890 dinars, l’équivalent d’une classe du primaire. Ceci fait que, question assurance des élèves contre les maladies et risques, la wilaya d’Oran occupe la dernière place dans la région Ouest et Sud ouest du pays. Face à cette situation et au fait que la plupart des parents d’élèves ignorent jusqu’à l’existence de ce genre d’assurance et des primes à payer chaque année scolaire, la sonnette d’alarme a été tirée. Toujours à propos d’assurance scolaire, c’est la wilaya de Mostaganem qui occupe la première marche du podium avec 922 élèves assurés suivie de Tlemcen qui en compte 223. On relève que ces chiffres sont insignifiants puisque qu’à Oran, sur 300.000 élèves, seulement 21 élèves ont contracté une police d’assurance. Nos interlocuteurs assurent qu’entre janvier et décembre 2006, 17 millions de centimes – représentant les primes d’assurance- ont été récoltés au niveau de l’ensemble des agences de la CAAR dans les wilayas considérées. On fait également observer qu’auparavant, ces primes dépassaient les 85 millions de centimes avant de rappeler le caractère obligatoire de cette assurance pour l’ensemble du système scolaire. Pour montrer l’intérêt que la CARR porte à ce volet, nos sources révèlent que la Compagnie d’assurance et de réassurance a consacré près d’un milliard de centime dans une campagne de sensibilisation ciblant les parents d’élèves et directeurs des établissements scolaires. Concernant les frais d’assurance, on tient à faire savoir qu’ils ne représentent qu’à peine 2% de la masse consacrée à la campagne de sensibilisation des élèves à l’assurance avant de préciser que les parents ne savent pas que la prime à payer pour assurer leurs enfants ne dépasse guère les 90 dinars. C’est, pour cette raison, estime-t-on, que le nombre d’élèves assurés ne cesse de décroître.   Aïd A.