La bousculade survenue au centre de vote de Marseille est due à la forte affluence des électeurs (représentants de partis)

Les représentants des partis politiques en lice pour les législatives de 2012 ont imputé la bousculade survenue mercredi au centre de vote du parc Chanot à Marseille à "la forte affluence" des électeurs venus tous en même temps.
Présents sur place, les représentants de certains partis dont celui de Jil Jadid, Boualem Misbih ont relevé "des lacunes en matière de gestion" d'autant que 50 à 60 électeurs ont afflué, tous à la fois, sur les bureaux n°2 et 3.
M. Misbih a indiqué "avoir vu des encadreurs distribuer des bulletins de vote aux électeurs à l'extérieur du centre".
Par ailleurs, le représentant du parti Jil Jadid a imputé cette bousculade à certains électeurs qui voulaient se montrer devant les caméras des chaînes de télévision.
Pour le directeur de communication du Parti des nationalistes libres, Kourib Houssam, la forte affluence a créé un dysfonctionnement au centre de vote de Marseille.
De son côté, Lakhzoum Salim, tête de liste de l'Alliance de l'Algérie verte a souligné que les dysfonctionnements enregistrés durant les premières heures du scrutin sont dus au nombre élevé des électeurs.
Pour sa part, Bouchareb Damr, candidat du Rassemblement national démocratique (RND) a affirmé que l'arrivée en même temps des autobus transportant les candidats a engendré une bousculade au centre de vote de Marseille.
Les deux représentants du parti du Front de libération nationale (FLN), Haddouche Abdelkader et Ali Tamzazn ont démenti les rumeurs lancées par certains partis concernant "des cas de fraude", précisant que ces formations politiques devraient, plutôt, prendre en charge les préoccupations de la communauté nationale à l'étranger.
Quant au représentant du parti Al-Moustakbal, il a estimé que ce qui s'était passé au bureau de vote de Marseille "était tout à fait normal".
Les représentants du Consulat général à Marseille ont indiqué que la bousculade survenue lors des premières heures du vote était due à la grande affluence des électeurs en même temps.
Les membres du Consulat ont procédé, après accord des représentants des partis et des membres de la Commission nationale de supervision des élections, à l'ouverture de deux espaces mitoyens du centre pour permettre aux Algériens d'accomplir leur devoir électoral dans de bonnes conditions.
Cet incident n'a pas eu d'impact sur le scrutin qui s'est déroulé "dans la transparence et sans dépassements aucuns", souligne le Consulat général précisant que l'opération de vote se déroulait dans de bonnes conditions.
Les médias nationaux et étrangers accrédités pour assurer la couverture de cet évènement n'ont pas relevé ces dysfonctionnements à l'exception de l'Agence méditerranéenne de presse qui a diffusé ces informations, lesquelles ont été relayées par certains titres nationaux qui n'ont pas vérifié leur véracité.
Certaines parties ont imputé cette bousculade aux représentants de partis qui "ont échoué à mobiliser les membres de la communauté lors de la campagne électorale".
Les membres de la sous-commission de supervision des élections pour la zone 2 présents sur place "n'ont reçu aucune doléance concernant ce qui s'est passé au niveau de ce centre".
A chaque rendez-vous électoral, les représentations diplomatiques et consulaires algériennes mettent à la disposition des membres de la communauté algérienne les moyens nécessaires à leur déplacement.
Le Consulat d'Algérie à Marseille a mis à la disposition des Algériens, cette année, 30 bus pour assurer leur déplacement vers le centre de vote.