Algérie

La bombe qui n'a jamais explosé



La bombe qui n'a jamais explosé
N'importe quoi ? Hier, une information est passée de Sorocaba à Alger en un clin d'?il. La prétendue explosion d'une bombe, dans une banque, située à proximité du camp de base des Verts, a fait le buzz.Finalement, rien de vrai dans cette histoire montée de toutes pièces par de pseudo-journalistes en quête de sensationnel mal placé. On se demande pourquoi ébruiter une telle information sans avoir vérifié la source. D'ailleurs, un officier de police, qui se trouvait devant le stade d'entraînement de la sélection nationale, a formellement démenti cette information. «Il n'y a rien eu. Je vous assure qu'il ne s'agit pas d'un attentat terroriste. Ce qu'il y a lieu de dire, c'est qu'un incident a eu lieu dans une banque où une caisse a explosé sans faire de victimes. Il ne faut pas trop s'alarmer et il faut dédramatiser ce genre d'informations dénuées de tout fondement», nous a fait savoir ce policier qui se trouvait près du stade pour assurer la sécurité des Verts. Il faut savoir que quelque temps avant, une chaîne de télévision privée et un site d'un journal spécialisé ont repris en boucle cette information, sans se donner la peine de vérifier la véracité de ce «scoop», qui a beaucoup inquiété en Algérie, selon les échos qui nous sont parvenus. Et comment pouvait-il en être autrement, puisqu'on annonce l'explosion d'une bombe devant le camp de base de la sélection, alors que c'est archifaux. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, était hors de lui dans la soirée au stade où se déroulait la séance d'entraînement des Verts. Il a demandé des explications aux responsables de ces deux médias et il leur a même fait savoir que la Fifa compte intervenir pour mettre fin à ce genre de comportement. Mohamed Raouraoua a même assuré que les journalistes des deux médias risquent de se voir retirer leurs accréditations par la Fifa. Il faut savoir qu'il ne s'agit pas d'une première «bourde» de la part d'une certaine presse nationale. On a même annoncé la mort de trois motards qui devaient escorter la sélection nationale à son arrivée à Sao Paulo. Finalement, il n'y avait aucun décès à déplorer dans cet accident et que le bus de l'équipe nationale n'avait rien à voir avec l'incident puisque l'avion n'avait même pas atterri sur le tarmac de l'aéroport de Campines au moment de l'accident.




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